Les rumeurs d’une fête géante organisée pour les fêtes de fin d’année au Brésil par Neymar en pleine pandémie ont ravivé l’image d’éternel enfant gâté de l’attaquant brésilien du Paris SG, qui semblait pourtant s’être assagi récemment.
Son entourage nie énergiquement les informations publiées par plusieurs médias brésiliens, mais le silence du joueur qui a l’habitude de répondre du tac au tac sur les réseaux sociaux est éloquent.
Mais cette fois, il se tait, comme ses principaux sponsors. Sollicité par l’AFP, l’équipementier sportif Puma, qui avait frappé un grand coup en septembre en l’arrachant à Nike, a refusé de s’exprimer.
Juca Kfouri, autre monument du journalisme sportif brésilien, est allé plus loin, parlant d’une « irresponsabilité criminelle » sur un podcast du site UOL.
– « Pas au-dessus des autres » –
si de rien n’était en publiant sur Instagram des photos très sages en famille, les révélations explosives (jamais confirmées de source officielle) se succèdent dans la presse.
Difficile à digérer pour des millions de Brésiliens touchés de plein fouet par la pandémie.
Et pourtant, « Ney », qui a gagné en 2019-2020 95,5 millions de dollars (78 M EUR) selon le magazine Forbes, avait redoré son image il y a trois semaines, lors du match de Ligue des champions entre le PSG et Basaksehir.
« Son image était en train de s’améliorer, mais a de nouveau été sévèrement écornée, alors que 2020 était une de ses meilleures années depuis longtemps », explique à l’AFP le consultant en marketing sportif Erich Beting.
– « Assez clivant » –
« Souvent, les clauses des contrats sont assez rigides. Même si l’attitude de Neymar peut être condamnable moralement, il n’a pas commis de délit », explique ce consultant.
« Le problème de Neymar, qui est habitué à faire des fêtes pour ses anniversaires, c’est qu’il renvoie cette idée d’un mec hors-sol », déclare à l’AFP à Paris Jérôme Neveu, président fondateur d’Advent, société de conseil en marketing d’influence.
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