« Rester sur ce qu’il sait faire » et « ne pas se focaliser sur la différence de points ». Pour remporter le Tournoi des six nations, une première depuis 2010, le XV de France n’a « rien de spécial à changer », assurent leurs glorieux aînés.
Les Bleus peuvent décrocher le titre vendredi contre l’Ecosse à condition d’inscrire quatre essais et de gagner de 21 points devant le XV du Chardon, meilleure défense du Tournoi.
Pour Jean-Claude Skrela, vainqueur du Grand Chelem en tant que joueur (1977) et sélectionneur (1997-1998), « s’ils arrivent à arrêter les Ecossais, c’est jouable » car « 21 points, c’est trois essais transformés. » « Il faut qu’il gardent leur confiance, leur assurance et leur sérénité », souligne l’ancien troisième ligne (46 sél.) qui avait aussi guidé les Bleus vers une finale de Coupe du monde en 1999.
Quels sont les écueils à éviter ? « L’erreur serait de se focaliser sur cette différence de points, parce qu’au vu de leurs prestations, de la qualité des joueurs et de l’état d’esprit, ils en sont plus que capables », affirme l’actuel ouvreur du Racing 92 François Trinh-Duc (66 sél.), présent dans la troupe des derniers « grands chelemards » français en 2010.
Un autre piège serait de « faire preuve d’un peu de suffisance », souligne Skrela. Mais « je ne crois pas qu’ils en arriveront là » parce qu’ils « veulent vraiment le gagner », ajoute l’ancien directeur technique national (2004-2014).
Pour autant, « il n’y a pas de recette magique », insiste Pelous. « Il faut de la régularité mais aussi un peu de chance et de la résilience » car « on ne maîtrise pas tout » et la tâche est encore plus « difficile » cette année « qui est impaire, donc avec trois déplacements ».
Le contexte contre le XV du Poireau incite à l’optimisme aussi pour Trinh-Duc. « Ce n’était pas leur meilleur match mais il y a eu des beaux essais et ils finissent plusieurs fois derrière les lignes sans marquer (3 essais refusés, NDLR). C’est quand même une équipe pragmatique qui sait mettre à mal les meilleures défenses. »
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