XV de France: et maintenant, finir en beauté face à l’Irlande

Confirmer ses progrès et franchir un cap: le XV de France en a l’occasion lors d’un match décisif contre l’Irlande samedi (21h05) au Stade de France avec encore une petite chance de remporter le Tournoi des six nations.
Les Bleus n’ont plus soulevé le trophée depuis le Grand chelem réalisé en 2010. Alors, forcément, c’est « l’objectif suprême », acquiesce Vincent Rattez. Mais l’ailier de Montpellier sait aussi que la France n’est « plus totalement maître de son destin ».
Car l’Angleterre, deuxième à égalité de points (13) avec la France, est à l’affût et aura elle un match bien plus facile à négocier sur le papier à Rome face à la modeste sélection italienne, lanterne rouge et corrigée par les Irlandais (50-17) samedi dernier à Dublin. 
S’ils ont réalisé quelques coups d’éclat, notamment contre les vice-champions du monde anglais (24-17) et à Cardiff (27-23) face aux Gallois, les partenaires de Charles Ollivon n’ont pas toujours fait preuve de la constance d’un jardinier. 
Les cinq essais inscrits contre le XV du Poireau samedi dernier, pour leur premier match international depuis mars, incitent à l’optimisme. Surtout si la sélection française parvient à régler son indiscipline. « C’était un bon match avec une marge de progression importante si elle arrive à gommer ces détails », souligne l’ex-sélectionneur Pierre Berbizier (1991-1995), interrogé par l’AFP.
– Fickou en dépanneur –
La blessure aux ischio-jambiers de l’ailier du Racing 92 Teddy Thomas, auteur du dernier essai contre les Gallois, a offert une promotion au néophyte Arthur Retière. Mais le Rochelais sera sur le banc. 
« Je joue rarement ailier » mais « s’il faut dépanner je le fais », a expliqué le capitaine de la défense française Fickou dans un entretien à l’AFP la semaine passée.
Avec la deuxième vague de Covid-19 et la nouvelle attaque islamiste à Nice, qui a fait trois morts jeudi, « remplir cette mission (…) prend encore plus de dimension et de sens », abonde le sélectionneur Fabien Galthié. Il ne reste plus, maintenant, qu’à la réussir.

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