XV de France: après la leçon italienne, le grand oral d’anglais

Un XV de France bis, rafraîchi par un bain de jouvence, a réussi son examen de passage contre l’Italie (36-5) et se prépare à un test grandeur nature dimanche à Londres face à l’Angleterre, l’occasion d’évaluer vraiment son réservoir. 
En huit jours, cette sélection bleue va faire le grand écart en passant de la Squadra Azzurra, dernière du Tournoi des six nations pour la cinquième année d’affilée, au XV de la Rose, l’une des toutes meilleures sélections.
Comme l’a rappelé le sélectionneur Fabien Galthié, les Anglais n’ont perdu qu’un match cette année, contre l’équipe-type française (24-17), ce qui ne les a pas empêchés de remporter le Tournoi des six nations, juste devant les Bleus. Leur précédente défaite? C’était en finale de la Coupe du monde, en novembre 2019 face à l’Afrique du Sud (32-12).
En résumé, dimanche, ce sera un match « face à la meilleure équipe du monde peut-être en ce moment vu que l’Afrique du Sud ne joue pas » selon Galthié, contraint encore de modifier son effectif pour respecter l’accord avec les clubs et de trouver un nouveau capitaine.
Le XV de France, déjà chamboulé et rajeuni (24 ans et 6 sélections de moyenne), devra donc se passer de deux de ses joueurs les plus expérimentés du moment, auteurs chacun d’un essai contre l’Italie (36-5).
Mais Matthieu Jalibert veut voir dans ce « crunch » une « opportunité de se frotter à ce qui se fait de mieux sur la scène internationale ».
Quel nouveau capitaine? Le troisième ligne centre Anthony Jelonch qui a assuré la tâche en fin de match? 
– Pas « d’allers-retours » –
L’ailier néophyte Gabin Villière et le troisième ligne Sekou Macalou ont participé à la leçon offensive administrée à l’Italie (cinq essais à un) en aplatissant aussi pour la première fois en Bleu.
Dimanche à Twickenham, l’effectif ne devrait pas subir de grand bouleversement, en dehors des remplacements de Serin et Thomas. « On va les remplacer et on va rester comme ça », a indiqué Galthié, qui ne souhaite pas renégocier avec les clubs pour bénéficier de son équipe-type. « On ne peut pas leur demander (aux joueurs) de faire des allers-retours », a-t-il souligné.

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