Vendée Globe: Clap de fin sur une odyssée des mers exceptionnelle

Venu du grand froid pour vivre son premier tour du monde en solitaire, le Finlandais Ari Huusela, dernier concurrent en lice, a bouclé vendredi son périple en 116 jours, refermant ainsi la neuvième édition du Vendée Globe. Une odyssée riche en péripéties remportée il y a cinq semaines par Yannick Bestaven.
A 58 ans, Huusela (Stark) a terminé le mythique tour du monde en solitaire sans escale et sans assistance. Arrivé quelques minutes après le lever du soleil, ce pilote de ligne dans la vie a clôturé la course avec panache, devenant le premier représentant des pays nordiques à terminer le Vendée Globe.
« On aurait voulu écrire un scénario comme ça, c’était impossible avant le départ! Ça n’existe pas. Et ce qui n’existe pas est toujours captivant. Parce qu’on est tellement formatés et sur des choses qui doivent arriver. Mais ce qui n’existe pas, c’est la surprise, c’est l’aventure », avait raconté à l’AFP Jean Le Cam, proclamé héros de ce Vendée Globe, après avoir sauvé le naufragé Kevin Escoffier dans des conditions de mer dantesques.
Cette édition avait déjà commencé de façon inédite. La grande fête populaire avait viré au huis-clos en raison des restrictions liées à la pandémie de Covid-19.
Mais les déboires techniques ont très vite réduits à néant leurs chances de victoires: Thomson a abandonné début décembre et Beyou a dû faire demi-tour, à peine parti, pour réparer. Il est reparti neuf jours plus tard, terminant 13e après 89 jours de course.
– Bestaven le vainqueur –
C’est six jours de plus que la précédente édition mais les conditions météo ont été un frein tout au long de la course.
Sur les trente-trois partants, huit ont abandonné, ce qui est peu. En 2016, ils étaient onze sur vingt-neuf à avoir dû renoncer.

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