Un véhicule éolien néo-zélandais pulvérise le record du monde de vitesse terrestre

Une équipe de voile basée en Nouvelle-Zélande a annoncé lundi avoir battu le record du monde de vitesse terrestre pour un véhicule qui utilise l’énergie éolienne, en atteignant 222,4 km/h en Australie.
L’engin aérodynamique baptisé « Horonuku » – qui signifie « glisser rapidement sur la terre » en maori – était piloté par Glenn Ashby, membre de l’équipe néo-zélandaise à la Coupe de l’America.
Les ordinateurs de bord ont enregistré une vitesse largement supérieure au précédent record terrestre de 202,9 km/h établi par l’ingénieur britannique Richard Jenkins en 2009.
Ce nouvel exploit doit encore être vérifié par la Fédération internationale du char à voile (FISLY) avant de pouvoir être confirmé en tant que record.
« L’équipe et moi-même sommes évidemment ravis d’avoir fait naviguer Horonuku plus rapidement que quiconque ne l’a jamais fait auparavant – uniquement alimenté par le vent », s’est félicité M. Ashby, ajoutant que « davantage de vent et de meilleures conditions » permettraient d’améliorer cette performance.
Le directeur de l’équipe, Matteo de Nora, a fait valoir que ce temps record était le résultat d’une amélioration de l’aérodynamisme, des méthodes de construction et des matériaux.
L’équipe basée à Auckland s’est attaquée au record de vitesse terrestre dans le cadre de ses préparatifs pour défendre son titre à la Coupe de l’America. La course reine de la voile océanique aura lieu à Barcelone en 2024.
« Ce qui est souvent sous-estimé, c’est que les technologies que nous explorons dans des défis comme celui-ci – ou dans une campagne de la Coupe de l’America – sont en fin de compte le fondement de la technologie de demain », a souligné M. de Nora.
Les vitesses élevées atteintes par Glenn Ashby dimanche soir sur un désert de sel en Australie-Méridionale ont eu lieu pendant une période de beau temps, après plusieurs mois frustrants où de fortes pluies ont souvent causé des retards sur le site d’essai.
« Avec la pluie dans les environs et la diminution du vent dans les prévisions, nous étions sur la corde raide », explique M. Ashby, né en Australie et médaillé d’argent en voile aux Jeux olympiques de 2008.
« Vous ne pouvez pas obtenir un tel résultat sans une équipe formidable autour de vous et un peu d’aide de mère nature », a-t-il poursuivi.
M. Ashby est convaincu que l’Horonuku pourra aller encore plus vite en 2023, après une pause pour Noël et une fois que la période de vents faibles annoncée sera passée.
ryj/arb/lpa/tmt/juf

SportsMax
Logo