Tour d’Espagne: Marc Soler offre la victoire à la Movistar

La Movistar voulait sa victoire dans le Tour d’Espagne, Marc Soler lui a offerte: l’Espagnol, d’habitude cantonné au rôle d’équipier, s’est imposé en solitaire dans la deuxième étape, devançant Primoz Roglic qui conserve son maillot rouge.
Ancien vainqueur de Paris-Nice (2018), Soler remporte ainsi à 26 ans sa première victoire d’étape sur un grand Tour.
C’est en effet seulement le deuxième succès cette année pour l’équipe espagnole, après la victoire remportée déjà par Soler en février sur Pollença-Andratx.
Et effectivement, de la motivation, il y en eu du côté de la Movistar, qui dès le 60e km, a mis un coup d’accélérateur, créant plusieurs bordures pour scinder le peloton avant l’entame de la dernière ascension.
D’abord légèrement distancé par les attaques de Richard Carapaz, puis du champion d’Espagne Luis Leon Sanchez, Soler a su s’accrocher pour revenir dans le groupe de tête composé d’une dizaine de coureurs, dont les principaux leaders.
Profitant de l’attentisme de ces derniers en haut de l’ascension, l’équipier d’Enric Mas et Alejandro Valverde s’est ensuite échappé dans la descente pour venir s’imposer à Lekenberri. Une belle revanche pour Soler, qui avait été contraint de se relever l’an dernier dans la 9e étape du Tour d’Espagne, alors qu’il était en tête, pour attendre son leader Nairo Quintana.
« C’est une bonne journée, même si elle a été très difficile, très nerveuse à cause du vent. Il y a eu de la bagarre dans la dernière ascension, Marc est bien sorti, il mérite sa victoire », a déclaré le Slovène, reconnaissant la domination des Movistar, qui se présentent comme les principaux rivaux de l’escadron de la Jumbo dans cette Vuelta.
Derrière, il y a encore eu quelques dégâts parmi les favoris. Tom Dumoulin a été lâché dans la dernière montée, Chris Froome et Thibaut Pinot ont eux été victime des bordures, et pointent très loin derrière.
dep/bde

SportsMax
Logo