Tour de France: les spectateurs priés de venir masqués

Le directeur du Tour de France, Christian Prudhomme, a appelé les spectateurs en bord de route à porter un masque pendant la Grande Boucle (29 août-20 septembre), une question de « bon sens » face à l’augmentation des cas de coronavirus.
« Pour les spectateurs, sur la route, il n’y a clairement pas de question à se poser. J’aime le vélo, j’aime le Tour, le bon sens indique qu’il faut porter le masque, même si l’obligation formelle de le faire dépend des préfets des 32 départements traversés », a lancé M. Prudhomme lors d’une conférence de presse mercredi à Nice, d’où partira le Tour le 29 août.
Car si les organisateurs ont la possibilité de contrôler le port du masque et le respect des gestes barrières aux départs et arrivées, l’opération est plus complexe sur la route et ne dépend pas d’eux.
Le scénario noir pour les organisateurs serait qu’un cas de Covid-19 soit détecté dans le peloton.
Mercredi, en présence du maire de Nice Christian Estrosi, l’organisation de l’un des grands événements sportifs, déjà repoussé en raison de l’épidémie, a donc dévoilé une batterie de mesures de précaution pour le périple à travers la France.
Une cellule Covid de 15 personnes sera sur le pont, en lien avec les Agences régionales de santé (ARS). Un laboratoire mobile de dépistage sera présent tout au long du Tour, « avec des résultats connus dans les deux heures maximum ».
Le protocole du podium d’arrivée sera lui réduit au strict minimum. Au passage, les organisateurs ont annoncé, sans s’étendre, la fin des podiums « 100% miss », une pratique décriée et jugée sexiste. 
– 3.000 personnes –
Finalement, seules 3.000 personnes (coureurs, partenaires, caravane publicitaire, organisateurs) devraient faire la Grande Boucle, contre 5.000 en temps normal, selon les estimations d’ASO. Les commentateurs de certaines chaînes, notamment ceux de France Télévisions, resteront à Paris.
Le Critérium du Dauphiné qui s’est achevé le 16 août a fait office de grande répétition pour l’organisateur ASO.
Pour le public, les consignes se traduisaient notamment par l’absence de selfies et d’autographes, habituels dans les courses cyclistes, et des restrictions d’accès aux départs et aux arrivées d’étape.

SportsMax
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