Top 14: triste rentrée en perspective dans les stades

Pas de dérogation préfectorale en vue pour augmenter la jauge des 5.000 spectateurs: coincé par la résurgence des cas de Covid-19, le Top 14 s’apprête à reprendre début septembre avec un public restreint, pourtant vital pour son économie.
« On ne sait pas trop ». A deux semaines de la reprise, le directeur général du Stade Français Thomas Lombard ne cache pas son « inquiétude », et pas seulement parce que plus d’une dizaine de ses joueurs ont contracté le Covid-19, entraînant l’annulation des deux matches de préparation. 
Alors que la France connaît un rebond de la pandémie inédit depuis mai, ce plafond a été reconduit jusqu’à fin octobre et seul Perpignan (D2) a obtenu une dérogation permettant d’accueillir 8.000 personnes pour un match amical prévu ce vendredi face à Colomiers.
– Les hospitalités d’abord –
Le Stade Rochelais, qui a justement bâti son succès sur un réseau très dense d’entreprises partenaires, attend lui aussi la réponse de la préfecture à sa demande d’accueillir 12.000 personnes à Marcel-Deflandre, un stade où il joue à guichets fermés, soit 16.000 spectateurs, en continu depuis début 2016.
Les abonnés, eux, seront remboursés au prorata du match et pourront retenter leur chance lundi lors d’une vente privée. Les déçus seront prioritaires pour le match suivant.
Autre poids lourd pouvant compter sur un public nombreux (21.000 spectateurs en moyenne la saison dernière), le Stade Toulousain a acté mercredi la décision du préfet Etienne Guyot de ne pas relever le plafond de la jauge pour l’heure. Le voeu du président Didier Lacroix d’accueillir l’Ulster dans un Stadium plein (33.000), mi-septembre en quarts de finale de Coupe d’Europe, semble bien pieux, le même préfet venant d’imposer le port du masque à l’ensemble de Toulouse, une première dans une grande ville en France…
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