Sur la route des Jeux: Le breaker Mounir retrouve « l’amour des battle et cette sensation est ouf »

Privé de compétition depuis un an et demi, le danseur Mounir Amhlin a enfin retrouvé « l’amour des battle », ce duel au sol rythmé par les sons d’un DJ qui fait l’essence du breaking (ou breakdance), olympique en 2024. « Et cette sensation, elle est ouf! ».
Jusqu’aux Jeux de Paris en 2024, B-boy Mounir – les breakers ont un +blaze+: B-boy ou B-girl suivi d’un nom ou surnom – raconte à l’AFP son parcours. Dans ce deuxième épisode, il revient sur l’épreuve française qualificative pour le grand rendez-vous mondial, le RedBull BC One. Il s’est arrêté en quarts de finale, frustré, mais revigoré.
(Dès les qualifications samedi) J’ai voulu me mettre dans un état de totale concentration. Je suis allé à la salle tout seul, j’ai mis ma capuche pour m’enfermer, j’ai mis de la musique, je voulais rester dans ma bulle.
J’ai beaucoup travaillé ma danse avec des nouveaux passages, je voulais montrer un nouveau Mounir plus mature, moins +excité+, je ne voulais pas faire mauvaise impression pour mon premier battle depuis plus d’un an.
Dimanche matin, je me suis encore plus mis dans ma bulle (…) J’ai remis la même tenue que la veille, c’est une tenue que j’avais préparée, je voulais m’habiller comme ça, couleurs sympas, vêtements simples. La tenue, c’est très important, ça reflète déjà la personnalité.
Pendant le battle, il m’a provoqué (…) Et là je suis obligé de répondre (…) J’ai direct réagi, c’est le jeu, ça fait monter la sauce, et c’est ça qui m’avait manqué, ce combat où il y a questions-réponses. Ces sensations-là sont difficiles à décrire mais trop bien à vivre.
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