Ski alpin: questions pour un protocole sanitaire

Pour faire face à la pandémie de nouveau coronavirus, le ski alpin, qui reprend samedi à Sölden (Autriche), s’est doté d’un protocole sanitaire encore flou, compliqué par les particularités de ce sport.
Au sein d’une même équipe nationale, tous les athlètes n’ont en effet pas le même programme entre les spécialistes de vitesse, de géant, de slalom ou les polyvalents, et se croisent ainsi plus ou moins au gré des stages et des compétitions, comme il en va pour les différents encadrements. 
En cas de restrictions de voyage d’un pays d’accueil appliquées à certains athlètes étrangers, la FIS a émis une règle claire: si au moins sept nations sur les dix plus importantes de la dernière saison (sur la base d’un classement spécifique) peuvent voyager dans le pays hôte, alors l’étape de Coupe du monde sera valable.
Pour les compétitions les plus longues, les skieurs pourront être re-testés. En cas de test positif, un athlète ne pourrait évidemment pas se présenter au départ, et les cas-contact signalés des dernières 72 heures devraient être placés en quarantaine jusqu’à pouvoir présenter un test négatif.
A Sölden ce week-end, sorte d’évènement « crash-test », les courses se dérouleront à huis-clos, avec une présence médiatique limitée, des conférences de presse virtuelles, et un « camion-laboratoire » prévu au coeur de la station pour les tests Covid.

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