Le Slovène Martin Cater s’est imposé sur la descente de Val d’Isère dimanche, au terme d’une course où la hiérarchie mondiale a été bousculée, tandis que le « papy », Johan Clarey, a fait de la résistance.
L’Autrichien Otmar Striedinger (à 22/100e) et le Suisse Urs Kryenbühl (à 27/100e) complètent le podium au pied de la piste Oreiller-Killy, où pas un seul des favoris du matin ne figure sur la boîte.
Les trois outsiders qui se sont distingués (seulement quatre podiums à eux trois avant cette course…) se sont fait fort de bousculer l’ordre établi, avec des cadors pas encore au mieux de leur forme, pour un retour sur les pistes de vitesse neuf mois après la dernière descente d’une saison interrompue par la pandémie de nouveau coronavirus.
Dans cette nouvelle donne, c’est Aleksander Aamodt Kilde qui s’en sort le mieux. Le dernier vainqueur du gros globe de cristal a fini au pied du podium. « L’objectif est accompli », affirme le Norvégien en jurant qu’il n’a pas « les yeux rivés sur le classement général » où trône le Français Alexis Pinturault depuis samedi, au terme d’un super-G disputé dans des conditions météorologiques compliquées avec une faible visibilité.
Dépité samedi par une décevante 37e place, Johan Clarey, meilleure chance tricolore sur le papier, et auteur de deux podiums dans la discipline reine du ski alpin la saison dernière à Beaver Creek et Garmisch-Partenkirchen, a tenu son rang. Celui qui fêtera ses 40 ans en janvier termine 5e.
« J’arrive à Val Gardena que j’adore, j’ai fait deux podiums là-bas. »
Sentiment mitigé par contre pour Adrien Théaux, gravement blessé au genou droit en janvier. Le dernier vainqueur français en coupe du monde (Santa Caterina, 2015) se classe 24e. « Je suis assez con pour ne pas être content », lance le compétiteur de 36 ans, tout de même satisfait d’avoir retrouvé le circuit.
Chez les autres tricolores Nils Allegre (11e), Matthieu Bailet (21e), Nicolas Raffort (27e) ont marqué des points.
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