Rugby: Dan Carter, une histoire cousue de fil noir

Deux Mondiaux, trois titres de meilleur joueur du monde, 112 sélections avec les All Blacks… Monument du rugby mondial, l’ouvreur Dan Carter a mis un terme à sa carrière, à 38 ans, après une dernière pige aux Auckland Blues stoppée par la pandémie.
« Je prends officiellement ma retraite du rugby professionnel aujourd’hui. Un sport que j’ai pratiqué pendant 32 ans et qui m’a aidé à devenir la personne que je suis aujourd’hui », a sobrement annoncé Carter sur les réseaux sociaux.
Carter qui part à la retraite, c’est une légende qui s’en va. Sa carrière, terminée sur une dernière pige en Nouvelle-Zélande, n’a pas une fin à la hauteur de la trace unique qu’il a laissée sur le rugby mondial.
A Auckland, où il est arrivé en 2020, Carter tentait de retrouver du temps de jeu et du plaisir. « Le GOAT (meilleur joueur de tous les temps en anglais, ndlr) est de retour! », s’était extasié, à l’époque, son ancien équipier Aaron Smith.
Le roi Carter laisse donc le rugby derrière lui, après plus d’une décennie de titres en Super Rugby, le championnat des franchises de l’hémisphère Sud (2002, 2005, 2006 et 2008), en Top League (2019), la ligue japonaise, ou en Top 14, remporté en 2009 avec Perpignan (2009) et avec le Racing 92 (2016).
– « Une inspiration » –
Une performance XXL qui lui a valu d’être désigné meilleur joueur du monde cette année-là, pour la troisième fois de sa carrière, après 2005 et 2012.
Un départ salué par ses anciens partenaires ou adversaires: « Félicitations, mon pote. C’était un honneur de jouer contre toi aussi souvent, moins de perdre aussi souvent! Profite de ta retraite, tu l’as bien méritée », a blagué son homologue australien Matt Giteau, 38 ans également, passé notamment par Toulon.
mca/lrb

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