Malgré la première défaite de l’histoire des All Blacks à domicile contre l’Argentine (25-18), leur sélectionneur Ian Foster, très fragilisé, a reconduit le même XV de départ pour affronter à nouveau les Pumas samedi à Hamilton lors de la 4e journée du Rugby Championship.
On ne change pas une équipe qui perd. Sous pression depuis des mois et une série inédite de contreperformances pour la Nouvelle-Zélande, habituelle nation phare du rugby mondial, Foster semble prêt à tomber avec ses idées.
« Ceux qui attendaient que des têtes tombent doivent être déçus », a-t-il ironisé face à la presse, affirmant vouloir donner à ses joueurs le temps de prendre confiance.
« Jouer avec la boule au ventre ne vous permet pas de vous exprimer pleinement », a-t-il expliqué. « Nous pensons que la meilleure façon de gagner en confiance est de redonner une chance à ceux qui sont déjà passés par là ».
L’encadrement néo-zélandais a tout de même apporté de l’expérience à son banc avec le talonneur Dane Coles, le deuxième ligne Brodie Retallick et l’ouvreur Beauden Barrett.
Le sélectionneur australien de l’Argentine Michael Cheika a lui procédé à quatre changements par rapport à son équipe victorieuse du week-end dernier à Christchurch.
Le troisième ligne Juan Martin Gonzalez, auteur du seul essai argentin de la rencontre, cède sa place à Santiago Grondona. Autres nouvelles têtes: les joueurs de Bordeaux-Bègles Guido Petti, en deuxième ligne, et Santiago Cordero, à l’aile, et le demi de mêlée de Biarritz Tomas Cubelli.
Actuels leaders du Rugby Championship, les Pumas ne partiront pas pour autant favoris, selon Cheika: « Nous affrontons la Nouvelle-Zélande en Nouvelle-Zélande… Ce n’est pas parce qu’on a gagné une fois qu’on s’attend forcément à le refaire ».
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