Roland-Garros: Gauff, 17 ans, l’âge de la maturité ?

Depuis son époustouflant Wimbledon 2019 à 15 ans, Cori « Coco » Gauff n’était pas vraiment parvenue à concrétiser. Cette année, elle vise le dernier carré à Roland-Garros et pourrait prendre toute sa place dans la lutte pour la suprématie du tennis mondial féminin.
Qualifiée pour les quarts de finale sans perdre le moindre set, mais en bénéficiant au 3e tour de l’abandon sur blessure de sa compatriote américaine Jennifer Brady, 14e mondiale et finaliste du dernier Open d’Australie, Gauff affronte mercredi la Tchèque Barbora Krejcikova (33e).
Deux fois en effet, elle avait été stoppée à ce stade: en 2020 en Australie, où elle avait battu la tenante du titre Naomi Osaka au 3e tour avant de chuter contre la future gagnante Sofia Kenin, et surtout à Wimbledon en 2019, pour son tout premier tournoi du Grand Chelem.
Mais depuis, les résultats n’ont pas encore été tout à fait à la hauteur des attentes.
Côté classement, elle est passée de la 938e position le 2 juillet 2018 au 25e rang à Roland-Garros cette année. Mais en matière de tournois, elle ne compte à ce jour que deux titres, Linz (2019) et Parme (2021).
« Parme m’a donné beaucoup de confiance. Ça m’a appris à maîtriser la pression sur les points importants », a-t-elle commenté.
Avec un père basketteur (il a joué pour l’Université de Géorgie) et une mère gymnaste avant de porter les couleurs de l’université de Floride en athlétisme, Coco Gauff a baigné dans le sport très tôt. Elle s’est mise au tennis à six ans en suivant les exploits de ses idoles Venus et Serena Williams.
« Ce que je fais là, à quinze ans, n’est pas mal mais j’ai encore beaucoup en moi et je pense pouvoir faire encore mieux », affirmait-elle après son élimination à Melbourne l’an dernier.
Seize mois plus tard, la joueuse coachée par son père Corey s’est effectivement étoffée, y compris dans son approche mentale.
Et elle veut parfaire son jeu sur toutes les surfaces.
Aucune joueuse de 17 ans n’était parvenue en quarts à Roland-Garros depuis Nicole Vaidisova en 2006. Mais en matière de précocité, Monica Seles avait 16 ans et 6 mois lorsqu’elle a remporté le Majeur parisien en 1990 et Martina Hingis était encore plus jeune (16 ans et 3 mois) quand elle a décroché l’Open d’Australie 1997.
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