Des fan-zones de Swansea au onze du pays de Galles. D’un Euro à l’autre, Joe Rodon s’est fait une place dans la défense galloise où il couvre les arrières de Gareth Bale et Aaron Ramsey, héros de l’épopée des Dragons en France en 2016.
Pour sa première participation à un tournoi international majeur depuis 1958, le pays de Galles avait fait sensation en se hissant dans le dernier carré de l’Euro-2016 après avoir éliminé les outsiders belges en quarts de finale pour le plus grand bonheur de Joe Rodon alors âgé de 18 ans.
Désormais 23 ans et 15 sélections au compteur, le joueur de Tottenham espère vivre le même parcours sur le terrain: « C’était incroyable, j’espère pouvoir me créer quelques souvenirs cette fois au sein de l’équipe. »
Un trio baptisé « le gang gallois » par le club sur ses réseaux sociaux.
« Les gars sont vraiment sympas avec moi, on est une bande très proche. »
Cette cohésion leur a déjà permis d’arracher le match nul contre la Suisse (1-1). Après ce bon début, un succès contre la Turquie mercredi les expédierait quasi certainement en huitièmes de finale.
A bientôt 36 ans – dans un mois – le Kral (roi) a signé la saison la plus spectaculaire de sa carrière.
« Chaque attaquant dans ce tournoi posera un défi différent », a relativisé le défenseur gallois, peut-être inspiré par la prestation sans bavure des vétérans italiens Giorgio Chiellini et Leonardo Bonucci (36 et 34 ans).
Face aux Turcs, forcément très soutenus à Bakou, une défaite serait rédhibitoire mais un match nul entretiendrait l’espoir. Un troisième point contre l’Italie, possiblement déjà qualifiée, pourrait suffire à Rodon pour voir la phase finale. Mais pas depuis la fan-zone de Swansea, cette fois.
