Paris-Nice: Roglic se lance dans la « course au soleil »

A son tour, le Slovène Primoz Roglic, numéro un mondial du cyclisme, débute sa saison et se lance dans la « course au soleil », l’autre nom de Paris-Nice, qui commence dimanche par une étape pour sprinteurs près du château de Versailles.
Grand battu du Tour de France mais vainqueur ensuite de la Vuelta – sa dernière apparition en compétition le 8 novembre dernier – Roglic réunit l’ensemble des suffrages malgré la présence dans le peloton des 23 équipes du Britannique Tao Geoghegan Hart, le lauréat du Giro, et de l’Allemand Maximilian Schachmann, le tenant du titre.
« L’entraînement en altitude s’est déroulé comme prévu et je veux montrer mon meilleur visage dans les courses à venir », annonce Roglic, qui dit chercher « à progresser dans tous les domaines ». Avec le soutien d’une forte équipe Jumbo (Kruijswijk, Oomen, T. Martin), il est aussi armé pour les deux premières étapes, exposées au vent et propices aux bordures en fonction de la météo.
Les sprinteurs, alléchés par le menu qui leur offre trois opportunités (Saint-Cyr-l’Ecole, Amilly, Bollène), sont venus en nombre pour ce qui s’annonce un festival de mars. Avec, pour têtes d’affiche, le champion de France Arnaud Démare et l’Irlandais Sam Bennett, qui seront confrontés à quelques autres pointures (Ackermann, Nizzolo, Pedersen, Philipsen, Kristoff, Bauhaus, Matthews, Trentin, Bouhanni, Coquard) dès la première journée, pour l’arrivée jugée en huis clos au bout d’une petite montée dans Saint-Cyr-l’Ecole.
Les classiques se préparent au long de ses étapes exigeantes, dans une course animée et souvent incertaine, qui se joue à coup de secondes dès lors que le contre-la-montre, limité cette année à 14 kilomètres, laisse des écarts resserrés.
Avec Roglic et Geoghegan Hart, chefs de file des deux équipes les plus puissantes du peloton du Tour, c’est déjà la Grande Boucle qui se profile. Mais, pour l’heure, l’incertitude liée à la situation sanitaire est de mise sur le prochain week-end et le final niçois, qui avait été raccourci d’une étape l’an passé. La pandémie n’en était alors qu’à son début.

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