Mondiaux de ski alpin: Vincent Kriechmayr signe le doublé dans la descente

Trois jours après son premier titre mondial en super-G, l’Autrichien Vincent Kriechmayr, parti avec le dossard N.1, s’est imposé dimanche dans la descente des Mondiaux de ski alpin de Cortina d’Ampezzo (Italie).
Kriechmayr l’a emporté avec la plus petite des marges (1/100e) sur l’Allemand Andreas Sander, parti juste après lui. Le favori suisse Beat Feuz a complété le podium à 18/100.
Mais le descendeur italien, très bien parti, a raté le milieu de sa descente pour échouer finalement à la quatrième place à 65/100e. Les Italiens restent donc fanny à domicile après quatre courses.
Sous un immense soleil magnifiant les sommets environnants des Dolomites, la vérité est venue des premiers dossards, profitant sur certains passages clefs d’une piste plus « accrochante » et moins marquée par des petites bosses.
L’Autrichien de 29 ans signe donc le doublé super-G/descente et rejoint un club plutôt bien fréquenté: seuls son compatriote Hermann Maier (1999) et l’Américain Bode Miller (2005) y étaient parvenus avant lui chez les hommes.
« Peu importe que vous ayez le N.1 ou le N.19 », a-t-il évacué par rapport à son choix de dossard.
Ce fils d’éleveurs bovins et de professeurs de ski du Mühlviertel (Haute Autriche) près de Linz (est) est aussi récompensé de son audace: il a rejoint un nouvel équipementier l’été dernier, un changement que les skieurs mettent parfois de longs mois à digérer.
Derrière lui, un Allemand a encore créé la surprise en se hissant à la deuxième place. Après Romed Baumann dans le super-G et Kira Weidle en descente, Andreas Sander a remporté à 31 ans sa première médaille mondiale alors qu’il n’est jamais monté sur le podium en Coupe du monde.
Nils Allègre a été le Français le plus performant: il est septième à 97/100e, Johan Clarey est 16e à 1 sec 50 et Matthieu Bailet 25e à 2 sec 43.
« J’ai eu tout de suite bien mal aux deux genoux, le gauche me pose question, j’ai mal quand je marche. Je vais voir le +Doc+. Je fais une faute de carre un peu bête, juste avant la bosse. Je n’ai rien contrôlé, la chance a voulu que j’atterrisse sur les skis », a-t-il expliqué.

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