Mondiaux de ski alpin: « Grande » Pinturault, épatant troisième du super-G

Alexis Pinturault a impressionné en terminant troisième du super-G des Mondiaux de ski alpin de Cortina d’Ampezzo (Italie) jeudi, son premier podium depuis plus de six ans dans la discipline, qui lui permet de décrocher une quatrième médaille mondiale. 
Il a terminé à 38/100 du vainqueur autrichien Vincent Kriechmayr, sacré pour la première fois 7/100 devant l’Allemand Romed Baumann pour la première course masculine des Championnats du monde.
Longtemps fâché avec le rendez-vous bisannuel du ski mondial -il avait failli tout plaquer après une très mauvaise édition en 2017 à Saint-Moritz- il enchaîne désormais les réussites deux ans après Are (Suède) où il avait décroché l’or du combiné et le bronze du géant (il compte également le bronze du géant en 2015).
Il retrouve ainsi le podium d’un super-G plus de six ans après sa troisième place à Beaver Creek en décembre 2014 (il compte une victoire dans la discipline en mars 2014).
– « Continuer sur cette lancée » –
Les Mondiaux, qui ne comptent pas pour les différents classements, ne font que commencer pour lui qui a peut-être posé jeudi les bases d’une moisson historique: il rentre directement après la course à son camp de base hivernal d’Altenmarkt en Autriche avant de revenir dimanche pour disputer lundi le combiné, dont il est le grand favori, puis le géant vendredi et le slalom dimanche.
Il a ainsi parfaitement lancé l’équipe de France, qui peut aussi se réjouir de la septième place de Matthieu Bailet, parti avec le dossard 26.
Sous un soleil enfin revenu dans les Dolomites, après que le mauvais temps a retardé le début des Mondiaux de trois jours, l’Autrichien Vincent Kriechmayr a assumé son statut de favori. 
Kriechmayr, dont les parents sont éleveurs bovins et professeurs de ski l’hiver dans le Mühlviertel (Haute Autriche) près de Linz (est), décroche ainsi son premier titre mondial, quelques heures après le sacre de la Suissesse Lara Gut-Behrami sur la piste voisine.
« C’est la première fois de ma vie qu’on me dit qu’il faut freiner avant un saut. Du coup, j’en ai trop perdu. J’ai vu les deux premiers sortir, ça m’a refroidi », a continué le Français alors qu’il est sorti du tracé un peu plus bas que le passage délicat du jour.
« C’est bien de savoir donner en retour: ils m’ont accueilli quand j’étais au plus bas et ont cru en moi. Ca me donne un sentiment extraordinaire », a-t-il expliqué.

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