Mondial de hand: les Bleus au chaud en attendant leur adversaire

Les Bleus ont rallié Gdansk lundi au lendemain de leur sixième succès en six rencontres au Mondial de hand, contre l’Espagne (28-26) à Cracovie, qui leur a permis d’accroître leur confiance et de retrouver Dika Mem sur le terrain.
Ils y affronteront mercredi en quarts de finale l’Allemagne ou la Norvège, qu’ils regarderont en découdre lundi soir pendant qu’ils seront au chaud.
+ Un jour de repos en plus
Allemands et Norvégiens sont opposés à Katowice (20h30) avant d’effectuer mardi, veille du quart, les quelque 500 km de trajet jusqu’aux bords de la mer Baltique.
Une route sud-nord à travers la Pologne empruntée 24 heures plus tôt par les Français, qui disposeront eux d’un jour de repos plein avant le rendez-vous dans l’Ergo Arena (11.000 places environ).
« Cela peut-il faire la différence ? On verra. S’il y avait une recette permettant de gagner le quart car on a un jour de repos de plus que l’adversaire, je serais en mesure de l’utiliser. Ce n’est pas le cas » a commenté le sélectionneur des Bleus Guillaume Gille, toutefois conscient de bénéficier du « luxe de découvrir, dans le salon de l’hôtel à Gdansk », le prochain adversaire.
+ Jeunesse allemande ou Norvège de Sagosen
Ce sera la Norvège si elle s’impose, l’Allemagne si elle ne perd pas (elle a une meilleure différence générale alors que les deux équipes comptent le même nombre de points). 
Les Allemands ont fait une meilleure impression depuis le début de compétition et le pivot des Bleus Ludovic Fabregas les juge « très costauds » avec leur jeune garde. Symbolisée par le demi-centre des Rhein-Neckar Löwen Juri Knorr (22 ans) ou le capitaine, le pivot de Flensburg-Handewitt Johannes Golla (25 ans).
La Norvège, elle, souligne Fabregas, propose un style « peut-être plus classique mais est présente comme chaque année ». Elle s’appuie essentiellement sur la maestria de l’ancien demi-centre du PSG Sander Sagosen, qui semble cependant manquer un peu rythme après être revenu, fin novembre, de six mois de blessure.
+ La Suède en demies ?
Après deux phases de groupes et deux semaines et demie de compétition qui ont pu paraître un peu longues, entrecoupées de matches à l’adversité et l’intensité relatives (Arabie Saoudite, Iran, voire Monténégro et Espagne), les champions olympiques en titre attaquent, selon Gille, « ce moment charnière, ciblé, (s’ils veulent) être au rendez-vous de (leurs) ambitions: aller au bout. »
« D’un seul coup les compteurs sont remis à zéro. On va véritablement changer de decorum et de dramaturgie », a ajouté le sélectionneur.
En cas de qualification, les Bleus pourraient affronter en demi-finales vendredi la Suède, championne d’Europe, chez elle à Stockholm, puisque leur victoire dimanche les a placés dans sa partie de tableau.
« On va respecter la Norvège et l’Allemagne et on reparlera de ça. Et la Suède n’est pas encore en demies car elle affrontera en quarts le Danemark ou l’Egypte. Faire des calculs d’apothicaire n’a jamais réussi à grand monde », a évacué Vincent Gérard.
+ Mem dans les temps, Prandi rétabli ?
En vue de cette phase finale, le gardien et ses équipiers pourront compter sur l’une de leurs principales armes offensives, Dika Mem.
L’arrière droit du FC Barcelone, l’un des meilleurs joueurs du monde, a retrouvé les terrains après 10 jours sans jouer en raison d’une blessure aux abdominaux, disputant 24 minutes face aux Espagnols (4 buts sur 6 tirs). Idéal pour « reprendre ses repères », selon Gille, et retrouver le rythme.
« J’ai fait quelques petites erreurs bêtes, des pertes de balle inutiles, passes dans les pieds. Je pense que c’est dû au fait de ne pas avoir joué depuis un moment. Ce sont des choses qui se corrigent rapidement, comme les timings avec les coéquipiers » a commenté Mem.
L’arrière gauche Elohim Prandi, qui s’est tordu la cheville gauche contre l’Espagne, pourrait lui être rétabli pour le quart. Il a été aperçu à l’aéroport de Cracovie lundi sans strap ni béquilles, selon une source bien informée.
nk/jde

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