L’équipe russe « sera autorisée à participer » au championnat du monde masculin de handball en Egypte en janvier prochain, selon des « conditions précises actuellement élaborées », a indiqué à l’AFP la fédération internationale de handball.
Le Mondial 2021, organisé en Egypte du 13 au 31 janvier, est la première compétition d’envergure internationale à intervenir après la décision du Tribunal arbitral du sport (TAS) d’exclure jeudi la Russie pour deux ans des grandes compétitions internationales pour dopage et tricheries.
Les mesures infligées aux Russes, qui prendront fin le 16 décembre 2022, incluent donc les JO de Tokyo à l’été prochain et les JO d’hiver 2022 de Pékin, mais pas ceux de Paris en 2024. Surtout, elles toucheront avant tout les symboles de l’Etat russe, épargnant les sportifs eux-mêmes.
D’une ampleur inédite dans l’histoire sportive, le contentieux russe dure depuis 2010, implique les services secrets et le ministère russe des Sports, et a attisé les tensions entre Moscou et les instances sportives perçues comme des instruments de domination occidentale.
Concernant les autres compétitions sportives d’importance internationale, le TAS a estimé vendredi auprès de l’AFP que le championnat du monde de volley-ball, programmé en 2022 en Russie tombait « sous le coup de la décision », qui interdit au pays d’organiser ce type d’évènement.
Dans un communiqué, la Fédération internationale de volley-ball a indiqué qu’elle « analysera en détail la décision complète dès qu’elle sera disponible pour mesurer le potentiel impact pour (ses) compétitions ».
Des précisions doivent notamment être apportées pour le Grand Prix de F1 de Sotchi, ou encore la phase finale de la Coupe du monde 2022 de football au Qatar, qui se terminera officiellement le 18 décembre, deux jours après la fin des sanctions contre la Russie.
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