Le sélectionneur de l’Italie Roberto Mancini n’a pas caché vendredi être « inquiet » de la pénurie d’attaquants dans le pays, alors que la Nazionale s’est lancée dans une nouvelle reconstruction après avoir échoué à se qualifier pour le Mondial-2022.
« Cela nous inquiète oui (…) Dans le football pour gagner, il faut marquer. Il faut trouver des attaquants qui, malheureusement, n’existent pas en Italie », a-t-il souligné en conférence de presse à la veille du premier match de Ligue des nations de l’Italie contre l’Allemagne, à Bologne.
« Les deux seuls sont toujours Andrea Belotti et Ciro Immobile. Les autres jeunes attaquants italiens ont du mal à jouer en Serie B, à l’exception de Gianluca Scamacca (Sassuolo, ndlr) mais qui n’a pas encore joué un match international à part quelques apparitions avec nous », a ajouté Roberto Mancini.
« L’espoir, c’est que ceux qui jouent en B puissent rapidement jouer et marquer en Serie A », a conclu celui qui vivra samedi son 50e match sur le banc de la Nazionale, depuis sa nomination en mai 2018.
Immobile, 32 ans, et Belotti, 28 ans, sont les attaquants de pointe les plus utilisés par Mancini depuis sa nomination, mais leur avenir en sélection a été mis en question par les médias après la défaite en barrage de qualification pour le Mondial contre la Macédoine du Nord (0-1), en mars.
Scamacca, 23 ans, apparaît comme la relève souvent citée en pointe, mais le buteur physique de Sassuolo ne compte que 4 sélections (et aucun but) chez les A, pour 15 sélections et 9 buts avec les espoirs italiens.
Moise Kean (12 sélections, 4 buts) et Giancomo Raspadori (10 sélections, 3 buts), 22 ans tous les deux, sont les autres options.
Pour cette nouvelle reconstruction, Mancini a reçu le soutien de son homologue allemand Hansi Flick: « On a tous été surpris que l’Italie ne se qualifie pas pour le Mondial, mais il pourra ramener l’équipe vers le succès », a-t-il souligné devant la presse.
« Je ne peux que lui souhaiter bonne chance, c’est un entraîneur que j’estime », a-t-il ajouté.
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