Ligue des nations: l’Italie retrouve des couleurs contre la Hongrie (2-1)

L’Italie a retrouvé des couleurs et un enthousiasme nouveau pour dominer la Hongrie (2-1), mardi à Cesena, lors de la 2e journée de Ligue des nations, prenant la tête du groupe après son nul initial contre l’Allemagne. 
« Il fallait une victoire pour bien repartir », a savouré Gianluigi Donnarumma, capitaine de cette Nazionale séduisante comme rarement depuis l’Euro et victorieuse grâce à des buts de Nicolo Barella (30e) et Lorenzo Pellegrini (45e). 
Le soutien en tribunes du Premier ministre hongrois Viktor Orban et d’une bruyante colonie de supporters n’a pas suffi aux Magyars pour confirmer leur victoire initiale surprise contre l’Angleterre (1-0).
L’entraîneur italien de la Hongrie Marco Rossi, ex-partenaire du sélectionneur azzurro Roberto Mancini dans les années 1990 à la Sampdoria, avait pourtant reconduit une équipe quasi-identique, avec pour seul changement le gardien Dénes Dibusz. 
Ce dernier a d’abord sorti une tête de Gianluca Mancini (21e) mais n’a rien pu sur la superbe frappe en lucarne de Barella (30e). 
Ce but a récompensé la belle entrée en matière d’Italiens ayant retrouvé cette fraîcheur qui leur avait permis de briller à l’Euro, évanouie ensuite lors des désastreuses qualifications pour le Mondial-2022. 
– le « bon esprit » – 
Comme contre l’Allemagne (1-1) samedi, Roberto Mancini a continué d’ouvrir les portes en offrant sa première titularisation à Wilfried Gnonto, 18 ans, trois jours après son entrée tonique contre la Mannschaft. 
L’attaquant du FC Zürich a été titularisé à gauche d’un trident offensif de poche, avec Giacomo Raspadori et Matteo Politano, à l’avant d’un onze reposant sur un solide noyau de la Roma (Mancini, Cristante, Spinazzola et Pellegrini). 
Alliage gagnant puisque la Nazionale a fait le break avant la pause. Pellegrini, trop altruiste deux minutes plus tôt seul devant le but, s’est rattrapé en concluant un centre en retrait de Politano (45e). 
L’Italie a été moins brillante en seconde période, rattrapée par le manque d’efficacité qui lui a coûté sa place au Mondial, la malchance (barre de Politano, 55e), et la fatigue. 
Gianluca Mancini s’est chargé de ranimer les espoirs hongrois en détournant dans ses filets un centre de Attila Fiola (60e). Mais c’était sans doute le seul moyen de battre Gianluigi Donnarumma, qui semble avoir retrouvé lui aussi sa confiance avec un match impeccable malgré un doigt blessé, notamment devant le remuant Roland Sallai (26e, 53e, 69e).
« Il y avait ce besoin de repartir avec ces jeunes joueurs qui sont arrivés, qui se sont mis à disposition, avec le bon esprit », a salué le capitaine. 
Il sait que cette victoire convaincante ne remettra pas l’Italie dans l’avion pour le Qatar, mais elle lui regonfle le moral avant d’aller défier samedi, en leader, une Angleterre revancharde un an après la finale de l’Euro.
alu/jde/fbx

SportsMax
Logo