L1: à Montpellier, Savanier repart du bon pied

Maître à jouer de Montpellier, le milieu de terrain Téji Savanier s’est remis dans le sens de la marche et entraîne dans son sillage son équipe, en regain de forme et d’espoir avant son important rendez-vous face à Rennes dimanche à la Mosson.
Auteur du premier but et impliqué sur le second lors de la victoire à Lyon (2-1) la semaine passée en Ligue 1, le stratège montpelliérain rallume une flamme, mise en veilleuse au début de l’hiver en raison d’une blessure à la cuisse puis d’une contamination au Covid-19.
Son absence prolongée et son retour en forme épousent comme par hasard le passage à vide et le réveil de Montpellier cet d’hiver. Depuis sa rentrée à Metz (1-1) le 3 février, l’équipe de Michel Der Zakarian n’a plus connu la défaite et a tourné la page d’un long passage à vide, marqué par trois points en neuf matches.
De retour depuis 2019 dans son club formateur, qui l’a racheté à Nîmes contre 9 millions d’euros, soit le plus gros transfert de l’histoire du MHSC, Téji Savanier avait vécu l’an passé une première saison contrariée par une entorse au genou précoce et l’interruption du championnat.
– Pas fermé à l’étranger –
Capable d’occuper le poste de meneur, comme en début de saison, ou de jouer devant la défense comme à Nîmes par le passé, Savanier donne toute sa plénitude au poste de relayeur. « Il a une qualité de passe incroyable qui nous permet de casser les lignes et de trouver nos attaquants dans de bonnes conditions. D’autant qu’il s’entend très bien avec notre duo ou trio offensif », éclaire Congré.
Attaché à sa culture gitane et à ses habitudes de vie, il a mis du temps à adopter l’hygiène de vie exigée par le monde professionnel. Bernard Blaquart, son ancien entraîneur à Nîmes, lui avait notamment ouvert les yeux sur la part invisible du métier, impérieuse pour passer un cap.
Sous contrat jusqu’en juin 2023, il ne ferme désormais aucune porte à un départ. « Avant, je ne me sentais pas prêt. J’ai eu beaucoup de propositions à l’étranger et je disais non immédiatement. J’étais plus jeune dans ma tête », expliquait-il récemment dans le quotidien régional Midi Libre.
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