JO: Paris-2024 boucle son budget avec un site de foot en moins à Toulouse

A l’issue d’une année agitée, les organisateurs des Jeux olympiques 2024 de Paris ont bouclé jeudi la dernière mouture de leur budget, avec des économies obtenues en réduisant le nombre de sites, dont Toulouse écarté des tournois de football. 
« Le projet est prêt à embarquer tout un pays », s’est félicité Tony Estanguet, président du comité d’organisation Paris-2024, lors d’un point-presse après un conseil d’administration. Depuis quelques semaines, le triple champion olympique de canoë vante « un projet renforcé » en dépit des économies réalisées. 
« Le sens de l’histoire, c’est de réduire le barnum », décrypte l’un des acteurs, la grande caravane des JO attirant de moins en moins de villes candidates ces dernières années. 
– « Réduire le barnum » –
La remaniement de la carte de sites a permis d’économiser une centaine de millions d’euros. 
Les élus de ce département pauvre, qui avaient mis la pression en septembre, sont satisfaits des contreparties reçues, comme l’arrivée de l’escalade au Bourget et du rugby au Stade de France.   
Seule nouveauté jeudi: la « collectivité hôte » de Toulouse est écartée des tournois de football. « Cela s’est joué à pas grand-chose », selon Estanguet.
Cette liste sera soumise à la Fifa en mars prochain. 
– Budget sécurité en hausse –
La hausse des dépenses est aussi liée aux quatre nouveaux sports adoubés mi-décembre par le CIO (surf, skate, escalade et breaking), pour cette édition des JO qui sera pour la première fois paritaire.
Ainsi, explique un des acteurs du dossier, Anne Hidalgo a mis récemment « une bonne baffe » au Cojo sur le thème de la « clarté » et « de la transparence », après la publication prématurée d’un rapport provisoire de la Cour des comptes s’inquiétant de surcoûts.
Interrogé sur la cérémonie d’ouverture, et les cérémonies en général, mises à l’étude en 2021, Tony Estanguet a répondu: « Pour le moment, c’est au Stade de France, pas de changement ». 
L’année prochaine marquera aussi le lancement des chantiers d’ouvrages pérennes conduits par la Solideo (société de livraison des ouvrages olympiques), notamment en Seine-Saint-Denis où des riverains font parfois entendre leur voix contre certains projets d’aménagements qu’ils taxent d' »aberration écologique ». 

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