Italie: la Juve en péril, Pirlo, Ronaldo et Agnelli sur un fil

Pendant que le président Andrea Agnelli rêve de Super Ligue, la Juventus d’Andrea Pirlo et Cristiano Ronaldo glisse vers la Ligue Europa et n’a plus que trois matches, à partir de Sassuolo mercredi, pour sauver une saison aux allures de chemin de croix. 
– Déjà la fin pour Pirlo ? –
Mais avec la répétition des prestations indigentes, le « Maestro » est désormais au centre de la cible. Sa Juve, inconsistante contre les « petits », n’a pas su hausser le ton dans les « finales », contre l’Atalanta (0-1) ou dimanche contre Milan (0-3).
« Tu peux être de marbre quand les résultats sont là, mais quand l’équipe est en difficulté, voir l’entraîneur impuissant et immobile, incapable de hurler, ça interpelle », a ajouté le journal. 
Selon la presse, les dirigeants ont décidé de finir la saison avec lui mais pourraient ensuite acter l’échec de ce pari audacieux.
Avant ce possible départ, Pirlo peut décrocher un deuxième trophée comme entraîneur avec la Coupe d’Italie (19 mai contre l’Atalanta), après la Supercoupe en janvier.
La Juventus, éjectée du Top 4 synonyme de Ligue des champions, n’est pas encore hors-jeu. Mais gagner les trois derniers matches (Sassuolo, l’Inter Milan déjà sacrée championne, puis Bologne) ne suffira pas, elle dépend aussi des résultats de l’Atalanta (2e), Milan (3e) et Naples (4e). 
Pas certain que le Portugais ait envie, à 36 ans, d’y renoncer.
L’hypothèse d’un départ prendrait à coup sûr une nouvelle consistance si la Juve manque la C1.
– Quid d’Agnelli et la Super Ligue ? –
Proche du patron de l’UEFA et porte-parole des grands clubs jusqu’en avril, celui qui préside la Juve depuis 2010 (avec 9 titres de champion consécutifs) fait désormais plutôt figure d’ennemi public N.1.
Au-delà de l’affaire Super Ligue, Agnelli doit aussi répondre de ses choix sportifs — il a choisi Pirlo l’été dernier — et financiers, avec des comptes ayant viré au rouge depuis 2018 et l’investissement lourd fait sur Ronaldo. 
alu/jed/chc

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