Foot: riches investisseurs étrangers, fortunes diverses en Ligue 1

Rachat de Toulouse lundi, appétits affichés pour Marseille… De riches hommes d’affaires et des fonds d’investissements étrangers choisissent de miser sur des clubs français, attirés par un prix « moins cher qu’ailleurs » dans le football européen, des droits TV en hausse et une formation reconnue.
Du Qatar Sport Investments (Paris SG) à King Street (Bordeaux) en passant par Nenking (Sochaux/Ligue 2), les logiques de rachat épousent des ambitions diverses allant de la géopolitique aux objectifs économiques. Mais elles ont une origine commune.
Par rapport aux géants de Premier League notamment, les clubs de Ligue 1 et Ligue 2 apparaissent de fait comme des achats plus accessibles, avec des perspectives de revente assez élevées.
– « Espérances de plus-value » –
Depuis, il a dû effacer 78 M de dettes et a investi environ 220 M dans le club, de retour en Ligue des champions après plusieurs saisons contrastées. Et cet été, McCourt a encore garanti devant la DNCG, gendarme financier du foot français, qu’il comblait les déficits, ce qui devrait se monter à une centaine de millions d’euros.
Indépendamment de l’exemple marseillais, l’explosion des droits télévisuels en Europe a attiré l’oeil des fonds d’investissement.
Pour l’économiste, il s’agit d’une tendance nouvelle dans un milieu où l’on ne faisait « pas de profit, ou très peu » en raison des indemnités de transfert et des salaires pharaoniques des joueurs.
L’explosion des droits TV a changé la donne et attiré de nouveaux acteurs. Quitte à ce que le projet sportif passe au second plan, redoutent certains supporters.
Depuis, les Girondins ont licencié de nombreux salariés historiques ou vendu des jeunes talents pour combler le déficit.
A Sochaux, en Ligue 2, les déceptions sportives et les problèmes économiques se sont également accumulés depuis que Peugeot, propriétaire historique, a vendu le club contre 7 M EUR en 2015 à l’homme d’affaire chinois Li Wing Sang.
Endetté, il a dû revendre en 2019 au groupe chinois Nenking. « Le centre de formation du FCSM est l’un des meilleurs de France et nous pouvons aider à interagir avec toutes les opportunités qui existent en Chine », justifiait alors Frankie Yau, numéro 2 de Nenking, à l’Est Républicain.
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