Foot: attendu à Marseille, Sampaoli quitte le Brésil des polémiques plein les valises

Avec peu de titres en poche et des polémiques plein les valises, l’entraineur argentin Jorge Sampaoli est attendu sous peu à Marseille, après avoir dit au revoir jeudi au championnat brésilien qu’il a terminé à la troisième place avec l’Atlético Mineiro.
A la tête du club de Belo Horizonte depuis mars 2020, l’ex-sélectionneur de l’Argentine et du Chili a échoué à 3 points du champion, Flamengo (71 pts). Après avoir rompu son contrat qui courait jusqu’à la fin de l’année, plus rien ne le retient pour signer à l’OM, avec qui il a trouvé un accord jusqu’en juin 2023, selon une source dans son entourage.
Si Sampaoli (60 ans) s’envole vers la France dans les prochaines heures, comme c’est son intention selon ses proches, il risque d’être soumis à un isolement sanitaire de sept jours à son arrivée, ce qui différerait ses débuts sur le banc marseillais, sans doute jusqu’au dimanche 7 mars où l’OM doit affronter le Canet-en-Roussillon (N2) en 16es de finale de Coupe de France.
– Indiscipliné –
Le vainqueur de la Copa America 2015 avec le Chili était toutefois présent jeudi soir dans la tribune à Belo Horizonte où il a reçu des mains de son président, Sergio Coelho, un maillot rayé noir et blanc du club floqué du numéro 45, soit le nombre de matches passés à entraîner le « Galo » (26V, 9N, 10D).
De ses deux années à Santos puis à l’Atlético Mineiro, « Sampa » laissera le souvenir d’un entraîneur audacieux, créatif, mais trop souvent au centre de controverses sur et en dehors du terrain.
Ses empoignades verbales quasi constantes avec les arbitres et ses prise de bec avec ses dirigeants ont souvent terni l’image de cet esthète du beau jeu, vice-champion en 2019 avec Santos.
– Fête d’anniversaire et cluster –
Bis repetita à l’Atlético Mineiro. Les relations avec la direction ont commencé à se détériorer en septembre lorsque Sampaoli a demandé plus de renforts et le paiement des arriérés de salaire de ses joueurs.
Mais ce caractère affirmé ne devrait pas lui nuire aux yeux des supporters marseillais, toujours nostalgiques de son compatriote et mentor tout aussi imprévisible, Marcelo Bielsa (2014-2015).

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