L’Agence mondiale antidopage (AMA) a reconnu avoir diffamé dans la presse le défenseur français Mamadou Sakho, suspendu en 2016 par son club Liverpool puis l’UEFA pour un contrôle positif avant d’être finalement blanchi, selon un document du tribunal consulté mercredi par l’AFP.
« Je me considère innocenté », s’est réjoui le joueur évoluant aujourd’hui à Crystal Palace dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux. « Recevoir officiellement les excuses de l’AMA était pour moi quelque chose d’indispensable afin de pouvoir définitivement tourner cette page ».
« L’AMA reconnaît qu’elle n’aurait pas dû faire ces déclarations diffamatoires dans (ces deux déclarations) puisque M. Sakho avait été acquitté », a indiqué l’avocat de l’AMA dans le document émis par le tribunal.
– Carrière freinée –
Le joueur avait réclamé 13 millions de livres (14,5 M EUR) de dommages et intérêts à l’AMA, estimant que ces affirmations avaient précipité la fin de sa carrière à Liverpool et affecté sa cote sur le marché des transferts ensuite.
Mamadou Sakho avait été contrôlé positif, en mars 2016, à un brûleur de graisse avant d’être blanchi par la commission de discipline de l’UEFA, le produit incriminé n’étant pas inscrit sur la liste des substances interdites de l’AMA.
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