Finale NBA: Les Lakers et LeBron James à une victoire du sacre

A une victoire du sacre: les Lakers, dans le sillage de LeBron James en mode guerrier, ont battu péniblement Miami (102-96), désormais dos au mur dans cette finale NBA, qui a peut-être définitivement basculé mardi soir chez Disney World.
« Aaaaaaaahhh!!!! » Le cri a fendu l’air climatisé de l’AdventHealth Arena à 39 sec 5/10e de la fin du match, après le shoot à trois points tout aussi glacial d’Anthony Davis, pas toujours à la fête offensivement, mais terriblement « clutch », c’est à dire « tueur » dans les tous derniers instants. En s’exclamant de la sorte, avant de taper fort dans la main de son ailier, James a trahi autant de joie et de soulagement.
Davis, après son tir, a ainsi infligé un gros contre à Jimmy Butler, son quatrième du match qui a pesé autant que ses 22 points (9 rbds). Preuve qu’il a été terriblement dissuasif.
– « Moments de vérité » –
Ce qui est trop. Mais pour le reste, au cours de ce match crucial où il s’est aussi souvent plaint des décisions arbitrales – preuve de la tension qui l’habitait -, le « King » a répondu présent, en joueur dominant qu’il sait toujours être à 35 ans. Son dunk du 1er quart-temps, au bout d’une course folle, où il a en chemin envoyé valser le pauvre Tyler Herro qui tentait de s’interposer en est l’illustration. 
Autre clé du succès des Lakers, en quête d’un 17e titre record (que seul détient pour l’heure Boston), les 15 points de Kentavious Caldwell-Pope, auteur de deux shoots importants dans le money-time, après dix points d’affilée en début de match.
– « Le travail n’est pas fini » –
Une performance solide, mais insuffisante. D’autant plus que les Floridiens ont une nouvelle fois dû se passer des services du meneur Goran Dragic (aponévrose plantaire) dont l’apport offensif se situe autour des 20 points en moyenne.
A présent, Miami, dont c’est la sixième finale en quinze ans (3 ont été remportées en 2006, 2012, 2013), se retrouve dos au mur, contraint de gagner tous les matches qui viennent, à commencer par le cinquième vendredi. Sans quoi James et ses Lakers seront au septième ciel.
nip/chc

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