Finale NBA: jour de match dans la bulle de Disney World

LeBron James crie dans l’étrange huis clos de l’AdventHealth Arena, au coeur de Disney World. Aurait-on ressenti de la même manière sa rage, sa joie et son soulagement mêlés au Staples Center de Los Angeles devant 20.000 personnes en furie ? Sûrement pas.
Il y a toujours de l’électricité dans l’air durant une finale NBA, mais en l’absence de fans, coronavirus oblige, elle n’est que statique. Elle ne dépasse pas le terrain et ce ne sont pas les vitres en plexiglas qu’il faut blâmer.
Mais 2020, c’est entendu, récuse toute normalité. Et dans ces conditions imposées par la pandémie, la NBA aura fait son maximum pour que la finale entre les Lakers et Miami soit la moins factice possible. 
– Bruit de foule –
Si au dehors l’atmosphère est évidemment étrange — comment pourrait-il en être autrement dans cette bulle qui aura au moins eu l’immense mérite de rester hermétique au Covid-19 depuis trois mois ? –, à l’intérieur l’ambiance est donc… feutrée.
Pendant que le « King » exécute sa routine de shoots — ce qu’il ne fait jamais sur le parquet du Staples Center, car il a une salle dédiée –, la voix de Lawrence Tanter résonne soudain. « Et avec le numéro 23, du lycée St Vincent-St. Mary, LeBroooon James! »: l’annonceur des Lakers répète ses gammes.
– Obama « virtuel » –
En face, certains restent assis sur leur chaise, d’autres sont debout dont Adam Silver, patron de la NBA. 
Mardi, comme l’annonçait le cri de James, les Lakers se sont imposés (102-96) et ne sont désormais qu’à une victoire du record des Celtics de 17 sacres. Mais il s’agit de vite quitter les lieux et de retourner dans une autre bulle, à l’hôtel.
Normalement on ne devrait le croiser qu’en costume de luxe. C’est aussi ça, la vie dans la bulle NBA.

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