F1: Mercedes, sept titres constructeurs consécutifs, écurie record

Mercedes assoit chaque saison un peu plus sa position parmi les plus grands noms de l’histoire de la Formule 1: l’écurie allemande a remporté dimanche une septième couronne consécutive record chez les constructeurs, une de plus que Ferrari entre 1999 et 2004.
Les Flèches d’argent ont disputé le championnat à treize reprises en leur nom propre, en 1954 et 1955 et depuis 2010. Elles ont remporté les titres pilotes les deux premières années avec l’Argentin Juan Manuel Fangio (le titre constructeurs n’existait pas) et les deux récompenses chaque année depuis 2014.
Le record de titres pilotes consécutifs, Mercedes le détient déjà avec les six sacres de Lewis Hamilton (2014, 2015, 2017, 2018, 2019) et Nico Rosberg (2016). Et le Britannique aura une première chance d’être de nouveau sacré en 2020 lors de la prochaine manche en Turquie le 15 novembre.
– Statistiques vertigineuses –
Comment expliquer ces résultats ? Par les hommes qui ont fait et font toujours Mercedes, le moteur qui équipe ses monoplaces depuis 2014 et la fiabilité de ses F1.
En coulisses, l’ingénieur et dirigeant britannique Ross Brawn a structuré l’écurie entre 2010 et 2013. Son actuel patron autrichien Toto Wolff, dont on attend de savoir quel sera le rôle l’an prochain et s’il prendra un peu distance avec les circuits, a parachevé le travail aux côtés de l’ex-pilote autrichien Niki Lauda, décédé le 20 mai 2019, qui a convaincu Hamilton de rejoindre le projet en 2013.
En tant que motoriste puis comme constructeur à part entière, Mercedes a misé sur le développement de son système de récupération de l’énergie cinétique au freinage (le KERS) introduit en 2009. Cela lui a permis d’être bien mieux préparée que ses concurrentes au passage à une motorisation hybride en 2014, année au cours de laquelle a débuté sa domination.
L’équipe allemande dispose par ailleurs d’une monoplace extrêmement fiable (six abandons sur panne seulement depuis 2016) et seuls peut-être les stratèges de Red Bull font moins d’erreurs.
L’argent pourrait devenir le nerf de la guerre. En 2019, le constructeur allemand a dépensé plus de 350 millions d’euros. Or dès l’an prochain, les écuries se verront imposer un plafond budgétaire de 145 millions de dollars (132 millions d’euros) chaque année.

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