Euro: moins de hooligans, plus difficiles à retracer

Moins de hooligans se rendront à l’Euro de football à cause du coronavirus, mais ils seront plus difficiles à retracer, a averti jeudi l’agence européenne de police Europol en dévoilant un centre d’opérations spéciales aux Pays-Bas.
Des officiers de chacune des 24 nations participant au tournoi éclaté dans onze pays surveilleront tout au long du mois que dure la compétition les menaces depuis la salle de contrôle au siège d’Europol, à La Haye.
« Jusqu’à présent, tout est calme, mais nous sommes vigilants », a déclaré lors d’une conférence de presse Max Daniel, officier de police néerlandais en charge du centre d’opérations.
Mais les mesures toujours en place en Europe pour lutter contre le virus et le fait que le tournoi se joue dans onze pays différents compliquent les choses, a-t-il ajouté.
– « Complexité sans précédent » –
« Le centre des opérations est prêt à réagir à toute menace criminelle qui pourrait mettre en danger le bon déroulement de la compétition », a-t-elle assuré.
L’application des mesures nationales contre le Covid-19 restera de la responsabilité des pays hôtes, mais d’éventuels organisateurs de fêtes autour des stades seront sur le radar du centre des opérations à La Haye, a averti M. Daniel.
Malgré sa sortie de l’UE, et donc d’Europol, le Royaume-Uni fait partie des pays qui dirigent le centre d’opérations, avec la Roumanie et les Pays-Bas. L’Angleterre, l’Écosse et le Pays de Galles participent tous trois au tournoi, dont la finale se jouera à Londres.
« Bien sûr, l’accent est mis sur les problèmes liés aux Covid-19. Mais nous ne devons pas oublier le fait que nous devons toujours faire face au hooliganisme », a déclaré Adrian Dinca, policier roumain et un des coordinateurs de la salle d’opérations.
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