Dopage: l’AMA espère éviter les « trous » dans les tests avant les JO de Tokyo

Le directeur général de l’Agence mondiale antidopage (AMA) Olivier Niggli a reconnu jeudi que la pandémie de coronavirus risquait de créer des « trous » dans les programmes de tests anti-dopage des athlètes de certains pays avant les JO de Tokyo-2020, reportés à 2021 en raison du coronavirus, tout en se disant « raisonnablement optimiste ».
« Nous suivons l’évolution de la situation, il faut qu’on regarde la liste des athlètes qui peuvent aller aux Jeux dans les prochains mois et qu’on s’assure qu’il n’y a pas des endroits dans le monde où à cause du Covid, il y a eu un gros trou et pas de tests pendant un moment », a-t-il expliqué lors d’un point presse à Montréal.
Il s’est dit « raisonnablement optimiste » sur la capacité des agences nationales antidopages, en coordination avec l’Autorité de contrôle indépendante (ACI-ITA), à s’assurer que les athlètes sélectionnés dans les mois précédant les JO soient testés « si possible deux fois ». 
Ces réunions ont permis de prendre acte de nouvelles réformes de la gouvernance du gendarme de l’antidopage mondiale, critiqué par plusieurs groupes d’athlètes et par des organisations antidopages nationales qui l’accusent de manquer de transparence et d’indépendance.
Pour le président de l’AMA, Witold Banka, il s’agit « d’amélioration importantes vers une plus grande indépendance et une meilleure représentation des athlètes et des organisations nationales antidopages ». 
et/ast/cp

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