Dopage aux JO de Londres: le CIO disqualifie trois haltérophiles roumains, dont deux médaillés

Trois haltérophiles roumains ont été disqualifiés rétroactivement des JO-2012 de Londres, dont deux médaillés, après de nouvelles analyses révélant des produits interdits dans leurs prélèvements d’urine, a annoncé mercredi le Comité international olympique (CIO).
Razvan Martin, 28 ans, avait décroché la médaille de bronze dans la catégorie des 69 kg, devant le Nord-Coréen Kim Myong-hyok, tandis que Roxana Cocos, 31 ans, avait été médaillée d’argent chez les femmes dans la même catégorie de poids devant la Kazakhe Anna Nurmukhametova et la Colombienne Ubaldina Valoyes.
A ces deux produits, dopants classiques dans les disciplines de force, s’est ajouté pour Razvan Martin un troisième stéroïde, la déhydrochlorméthyltestostérone.
– Trois nouvelles médailles –
Mercredi, le CIO a réalloué par une décision distincte trois médailles pour les Jeux londoniens, toujours en haltérophilie: en 105 kgs, l’Iranien Navab Nasirshelal prend l’or à la place de l’Ukrainien Oleksiy Torokhtiy, disqualifié en novembre 2019, et l’Ouzbek Ivan Efremov s’empare du bronze à la place de son compatriote Ruslan Nurudinov, sanctionné en mai 2019.
– L’haltérophilie menacée –
L’IWF a donné au CIO des gages de bonne volonté en confiant son programme antidopage à la jeune Agence internationale de tests (ITA), alors que son ancien président, le Hongrois Tamas Ajan, est soupçonné d’être directement intervenu pour masquer des analyses défavorables.
« Pendant trop longtemps, les haltérophiles propres ont dû faire face à une culture de dopage bien ancrée dans leur sport, où la promotion de la peur permettait de cacher la vérité et d’isoler les personnes qui voulaient agir correctement », avait lancé le patron de l’AMA Witold Banka, soulignant l’importance des « lanceurs d’alerte » et des « sources confidentielles bien informées » pour mettre au jour ces pratiques.

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