Dopage: 18 haltérophiles ont triché avec des sosies lors de tests d’urine (AMA)

Dix-huit haltérophiles originaires de six pays sont soupçonnés d’avoir fourni de faux échantillons d’urine avec la complicité de « substituts », des sportifs leur ressemblant, lors de contrôles antidopages, selon les conclusions provisoires d’une enquête de l’Agence mondiale antidopage (AMA) publiées jeudi.
Cette enquête, lancée en 2017, a utilisé une nouvelle méthodologie s’appuyant notamment sur des sources anonymes et des analyses d’experts. 
« Cette méthodologie a jusqu’à présent permis aux enquêteurs d’identifier, par l’analyse des profils d’ADN, des cas de substitution d’urine soupçonnée impliquant 18 haltérophiles provenant de six pays », explique l’AMA dans un communiqué présentant les premiers résultats de cette enquête, qui se poursuit.
Le président de l’AMA, Witold Banka, s’est dit « consterné par les pratiques mises au jour par son service Renseignement et enquêtes dans le cadre de cette enquête », pour lequel il réclame plus de moyens d’investigations.
L’IWF et son président démissionnaire, le Hongrois Tamas Ajan, sont au coeur d’un scandale de dopage et de corruption.
Cette enquête indépendante faisait suite aux accusations de corruption et de dopage venues d’un documentaire de la chaîne allemande ARD diffusé début janvier. Ce documentaire dénonçait une « culture de la corruption » dans le monde de l’haltérophilie destinée à masquer le recours au dopage. 

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