« Découvrir un autre univers »: le nouveau défi de Bruno Martini dans l’esport

Après une carrière riche de plus de trois décennies dans le handball, l’ancien gardien de l’équipe de France Bruno Martini relève à 50 ans un nouveau défi: l’esport, en devenant manager général de l’équipe Vitality. 
« A un moment, j’avais envie de me challenger ailleurs, de faire autre chose et de découvrir un autre univers », explique à l’AFP le double champion du monde de hand (1995, 2001), un mois et demi après sa prise de fonction au sein de la plus grande équipe esport française.
C’est dans l’esport qu’il choisit de rebondir: « j’étais très fier de ce que j’avais fait au PSG handball mais en même temps, (…) il n’y avait plus beaucoup de surprises », dit-il. « Là, les surprises, j’en ai, je suis servi et tant mieux. »
– De joueurs à athlètes –
Son arrivée au sein de Vitality confirme une tendance de fond dans l’esport, consistant à faire appel à des grands noms du sport et à s’inspirer des méthodes du sport « traditionnel » pour améliorer les résultats. 
Comme dans la plupart des équipes professionnelles, les gamers ne sont plus considérés comme des joueurs mais comme des athlètes à part entière et s’entraînent comme de vrais sportifs. Vitality dispose d’ailleurs d’un centre d’entraînement au Stade de France. 
– « Ouvrir les chakras » –
« Un des défis, c’est d’ouvrir les chakras des athlètes ou des entraîneurs qui ont déjà des habitudes de travail et qui pourraient être surpris, voire heurtés, par le fait qu’on puisse leur changer certaines habitudes. Le tout c’est d’y aller de manière pédagogique et montrer les bénéfices », détaille Bruno Martini. 
Car malgré des recettes estimées à environ un milliard de dollars en 2020, l’esport reste un secteur jeune dont il faut encore modeler les contours. C’est aussi ce défi qui a attiré Martini. 
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