Dan Carter, l’incarnation du N.10 parfait

Dan Carter, qui a annoncé samedi qu’il prenait à bientôt 39 ans (il les fêtera le 5 mars) sa retraite sportive, a incarné pendant plus d’une décennie au plus haut niveau le demi d’ouverture parfait, à la fois buteur, créateur et finisseur, alliant élégance et efficacité.
Retour sur la carrière exceptionnelle d’un joueur d’exception en quelques faits saillants.
– Nouvelle-Zélande – Lions britanniques et irlandais, 2e test, 2 juillet 2005 – 
Au cours de cette rencontre largement dominée par les All Blacks (48-18), Carter va être phénoménal. A lui seul, il marque 33 points, plus des deux tiers de ceux de son équipe: 2 essais, 4 transformations, 5 pénalités, pour une performance XXL.
– Nouvelle-Zélande – Australie, finale Coupe du monde 2015, le 31 octobre – 
Au stade de Twickenham, le temple du rugby, il va une fois de plus marquer les esprits en inscrivant plus de la moitié (19) des points d’une équipe des Blacks victorieuse 34-17.
– Nouvelle-Zélande – pays de Galles, 21 juin 2003 – 
Pour ses débuts, le jeune ouvreur d’alors 22 ans avait marqué un essai, en avait transformé six, ajouté une pénalité pour un total personnel de 20 points, au cours d’un match durant lequel les Néo-Zélandais avaient humilié les Gallois 55 à 3.
– Nouvelle-Zélande – France en poule à la Coupe du monde 2011, le 24 septembre – 
Mais, encore valide, il participe au large succès de la Nouvelle-Zélande en poules contre le XV de France, quatre ans après avoir été éliminée en quarts de finale de l’édition précédente par les Bleus. 
En son absence, quelques semaines plus tard en finale, les All Blacks vivent l’enfer avant de battre chichement (8-7) des Bleus qu’ils retrouvent mais transfigurés. Le XV de France a aussi connu des problèmes d’ouvreur pendant cette Coupe du monde: Morgan Parra, titulaire en finale d’un poste inhabituel pour lui, est rapidement blessé et remplacé par François Trinh-Duc.   

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