Chamboulé, le ski alpin reprend à Sölden dans l’incertitude

La saison précédente avait été stoppée net en mars par la crise sanitaire, la nouvelle démarre sous le signe de l’incertitude: la Coupe du monde de ski alpin reprend samedi et dimanche avec les traditionnelles épreuves d’ouverture à Sölden (Autriche).
L’image du feu de cheminée dans un chalet confortable, des épreuves historiques, des sponsors immuables, quatre présidents pour la Fédération internationale de ski (FIS) en 96 ans d’histoire… Le ski alpin aime célébrer ses traditions, et déteste bousculer ses habitudes.
La FIS a annoncé vouloir séparer autant que possible les femmes des hommes et les spécialistes des différentes disciplines pour limiter les interactions entre les acteurs de la saison (athlètes, encadrements…).
– Huis clos à Sölden –
Cortina, justement, doit accueillir les meilleurs glisseurs de la planète du 8 au 21 février pour les Championnats du monde. Un an avant les Jeux olympiques de Pékin, le cirque blanc féminin doit également faire étape en Chine en février pour deux courses test obligatoires, alors que les garçons n’avaient pu se rendre à Yanqing en février dernier.
Les skieurs seront testés avant et pendant chaque compétition: en cas de contamination un athlète serait évidemment privé de course ce qui pourrait entraîner la mise en quarantaine de ses coéquipiers (s’ils sont cas contact), et leur faire manquer un départ en attendant de pouvoir présenter un test négatif.
– Shiffrin forfait –
Face à cette somme de potentiels imprévus, Alexis Pinturault, qui reste sur deux deuxièmes places consécutives au classement général et une fin de saison frustrante terminée à un souffle de Kilde (54 points), fait toujours partie des favoris.
Chez les femmes l’Américaine Mikaela Shiffrin, après trois sacres consécutifs, avait abandonné la lutte en février suite au décès de son père, laissant Federica Brignone s’imposer.
rg/ng/dep

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