C1: Tolisso, Lyonnais pour toujours mais rival d’un soir avec le Bayern

Quand un « Gone » défie Lyon: formé à l’OL, le milieu de terrain du Bayern Munich Corentin Tolisso affronte mercredi son club de coeur en demi-finale de la Ligue des champions, en espérant avoir l’occasion de se montrer après deux saisons mitigées en Bavière.
« Ça m’avait fait mal au coeur »: le 27 avril 2010, quand les Bavarois ont brisé les rêves des Lyonnais (3-0) qui participaient pour la première fois au dernier carré de la C1, le jeune « Coco », 15 ans, était ramasseur de balles au stade de Gerland.
« Ce match m’avait marqué. Maintenant, je me retrouve de l’autre côté, mais j’espère qu’il y aura le même résultat », sourit le champion du monde 2018 (21 sélections, 1 but).
Il a vibré en voyant l’OL réaliser l’exploit contre Manchester City en quarts (3-1), samedi, depuis sa chambre d’hôtel, aux côtés de son compatriote Kingsley Coman.
« Je suis un fidèle supporter! C’est mon club de coeur. Nous étions contents. Kingsley a aussi des amis à lui qui jouent à Lyon, plus particulièrement Moussa Dembélé », passé comme lui par le centre de formation du Paris SG, décrit-il.
En observateur avisé, le milieu de terrain a prévenu ses coéquipiers allemands du danger que représente le septième de Ligue 1 qui, sur le papier, aura du mal à rivaliser avec l’ogre qui vient de terrasser le FC Barcelone (8-2).
Mais, sur le terrain, Tolisso n’est pas pressenti pour commencer la rencontre au marquage de Houssem Aouar ou Maxence Caqueret, deux « Gones » comme lui. Remplaçant lors du quart, il passe, dans la hiérarchie des milieux, derrière Joshua Kimmich, Leon Goretzka et Thiago Alcantara.
– Son futur « au Bayern et pas ailleurs » –
En trois ans, il n’a débuté que 25 matches de Championnat, soit moins d’un sur trois.
« Je vois mon avenir au Bayern. C’est le meilleur club du monde pour moi. J’ai eu des problèmes de blessures ces deux dernières années, mais à l’heure actuelle, je me sens vraiment bien. Le coach compte sur moi. Mon avenir, je le vois au Bayern et pas ailleurs », assure-t-il. Et tant pis s’il faudra battre Lyon pour le prouver.

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