C1: PSG-Bayern, finale de rêve entre l’ambitieux et l’aristocrate

Le duel France-Allemagne à Lisbonne va se conclure par une finale de rêve en apothéose du « Final 8 »: l’ambitieux PSG, qui vise la première Ligue des champions de son histoire dimanche (21h00), affrontera le Bayern Munich, quintuple lauréat et dernier représentant de l’aristocratie du football continental.
Neymar contre Robert Lewandowski pour le statut symbolique de meilleur joueur du monde, Kingsley Coman face à son club formateur, les retrouvailles de Kylian Mbappé avec ses coéquipiers champions du monde… PSG-Bayern, c’est d’abord une histoire de chocs à tous les étages.
« Tuchel fait du super boulot à Paris. Son équipe tourne très bien, il fait un travail exceptionnel. Je me réjouis de le voir ce dimanche », a complimenté Flick, après la victoire du Bayern contre Lyon (3-0) mercredi.
– Deux clubs que tout sépare –
La dernière Ligue des champions remportée par Munich remonte à 2013 avec notamment Manuel Neuer, Thomas Müller, Jérôme Boateng, David Alaba et Javi Martinez… tous encore là en 2020 !
A l’image de modèles économiques et stratégies différentes, entre marque globale boostée par l’arrivée de stars contre prudence financière et tradition assumée, PSG-Bayern, c’est aussi le duel de deux visions opposées du foot moderne. 
La finale sera ainsi retransmise sur les écrans géants du Parc des Princes devant 5.000 supporters, la jauge maximale imposée par le gouvernement. Mais il n’y aura pas de « fan zones » dans la capitale française, a appris l’AFP de source policière jeudi. 
La proposition émise mercredi par la ministre déléguée aux Sports Roxana Maracineanu est « n’est pas réfléchie et n’a pas de sens d’un point de vue sanitaire », a déclaré Anne Souyris, adjointe à la Santé à la mairie de Paris.
Loin de la démonstration de force contre Barcelone (8-2) en quarts de finale, Munich a laissé entrevoir quelques rares faiblesses contre Lyon, qui s’est procuré des occasions franches en jouant dans le dos de la défense. 
Autre motif d’espérance pour Paris, sa montée en puissance sur le plan physique depuis le début du « Final 8 », qui s’ajoute au retour progressif des blessés, juste à temps pour le grand rendez-vous.
« C’est le coach qui prendra la décision mais je vais tout faire pour être dans le groupe », a promis Verratti, qui se prépare à vivre avec ses coéquipiers les 90 minutes « les plus importantes de (leur) carrière de footballeur et de l’histoire du club. »

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