C1: Marseille remonte sur le ring face au géant City

Au tapis contre un adversaire de sa catégorie en ouverture, l’Olympique de Marseille repart au combat mardi (21h00) en Ligue des champions face au poids lourd du groupe C, Manchester City… avec le risque de finir déjà dans les cordes.
Gare au K.-O.: sonné par sa défaite dans les dernières minutes sur le terrain de l’Olympiakos (1-0), l’OM s’avance désormais contre « une des meilleures équipes du monde », résume André Villas-Boas, l’entraîneur olympien.
Battu deux fois en quarts par le Bayern Munich (2-0, 2-0), l’OM a enchaîné deux ans plus tard par le zéro pointé des six matches de groupes la saison 2013-2014, et enfin la cruelle défaite au Pirée.
Déjà, le groupe s’est refait la cerise moralement en gagnant à Lorient (1-0) samedi, sous une pluie tourbillonnante. Avec deux victoires consécutives en Ligue 1 (3-1 contre Bordeaux avant la Bretagne), l’OM s’est replacé dans la course aux ceintures européennes, 5e à trois longueurs des leaders.
– Confiance en Payet et Benedetto
« Pressing haut ou pressing bas, contre City, ça donne toujours la même chose: il va sortir de ce match avec 60, 65% de la possession, ça c’est sûr », pronostique-t-il.
« AVB » devrait revenir à son 4-3-3 fétiche avec Dimitri Payet, suspendu pour les deux derniers matches en Ligue 1.
« J’ai toute confiance en lui, je pense qu’il peut marquer cette saison comme il a marqué la saison dernière où +Dim+ était notre joueur clé », assure le coach.
Le plus gros souci actuel de l’OM reste Dario Benedetto, la tête dans le seau, toujours à zéro but cette saison. Mais AVB le laisse en pointe, et l’Argentin a encensé, sur Téléfoot, « le coach qui (lui) a le plus apporté de toute (sa) carrière ».
« Je remercie Dario pour ses paroles, c’est exceptionnel pour un coach », salue Villas-Boas.
Comme d’habitude, le technicien lusitanien martèle sa confiance en son groupe, rejetant les procès en manque d’investissement ou de solidarité.
La meilleure chance de l’OM est peut-être d’affronter un City en petite forme, auteur de son pire départ de l’ère Guardiola, 8 points en cinq matches de Premier League, à l’image du nul concédé contre West Ham (1-1) samedi.
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