C1: Lyon ou City, à qui le redoutable honneur d’affronter le Bayern ?

Dans sa saison en montagnes russes, Lyon vise un nouvel exploit contre Manchester City samedi à Lisbonne (21h00) pour aller en demi-finale de Ligue des champions et décrocher le redoutable honneur d’y défier l’ogre Bayern Munich, injouable vendredi face au Barça (8-2).
La formule du « Final 8 », où tout se joue sur un match, a déjà livré des scénarios surprenants, comme le Paris SG renversant dans les dernières minutes l’Atalanta Bergame (2-1), la qualification du RB Leipzig, novice à ce niveau, et la démonstration historique des Munichois contre le FC Barcelone de Lionel Messi.
« Nous ne sommes pas le Petit Poucet. Si nous en sommes là, c’est parce que nous faisons partie des huit meilleures équipes d’Europe cette saison », assure l’attaquant Karl Toko-Ekambi. Autre raison qui les distingue d’un Petit Poucet: les Lyonnais ont beaucoup à perdre.
– Lyon a faim –
La holding qui chapeaute le club, dont les dirigeants ont estimé à 100 millions d’euros le manque à gagner causé par la crise du Covid-19, a enregistré l’an passé un chiffre d’affaires record grâce à la Ligue des champions, génératrice de droits TV supplémentaires.
Battre l’une des meilleures équipes du continent, puis le grand favori bavarois en demi-finale, avant un éventuel triomphe en finale contre le PSG ou Leipzig: la route vers le salut s’annonce extrême… mais l’OL n’est jamais aussi fort que lorsqu’il est au pied du mur.
« Avoir éliminé la Juventus nous a donné plus de confiance. L’appétit vient en mangeant. On a envie de rester longtemps à Lisbonne », a assuré Rudi Garcia.
– L’OL l’a déjà fait –
« Il faudra exister avec le ballon et marquer. On est une équipe capable de faire ça, mais on doit être plus dangereux devant », a expliqué l’entraîneur lyonnais.
Mais Manchester City semble meilleur qu’il y a deux ans, revigoré par une qualification de prestige face au Real Madrid au tour précédent. « C’est important d’avoir battu le roi de la compétition. Mais sur un match, tout peut arriver. Aujourd’hui commence une compétition différente », prévient l’entraîneur Pep Guardiola, qui pourrait retrouver le Bayern, son ancien club.
Entre l’ambitieux club propriété d’un fonds d’Abou Dhabi et l’OL obligé de gagner, ce quart de finale annonce des batailles plus difficiles encore. Mais il sonnera aussi le début d’une période compliquée pour le perdant.

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