C1: L’Inter et Inzaghi, une demie pour oublier les soucis du championnat

L’entraîneur de l’Inter Milan Simone Inzaghi compte sur une qualification pour les demi-finales de la Ligue des champions mercredi face à Benfica pour faire « appartenir au passé » les défaites en championnat, a-t-il déclaré mardi.
« Les défaites appartiennent déjà au passé, nous devons nous concentrer sur demain soir (mercredi). Nous savons à quel type d’équipe nous faisons face. Demain est un match très important et difficile », a indiqué le technicien milanais, dont l’équipe part avec une avance de deux buts après sa victoire 2-0 à l’aller à Lisbonne.
Ce résultat est le seul succès de l’Inter lors de ses huit derniers matches toutes compétitions confondues. Les Nerrazurri, actuels 5e du Calcio et donc actuellement hors du Top 4 qualificatif pour la prochaine C1, ont perdu leurs trois derniers matches à domicile sans marquer le moindre but.
« Les résultats ne sont pas bons mais les choses ne sont pas mauvaises en termes de performances. Nous créons encore des occasions », a plaidé l’entraîneur qui relativise les rumeurs de limogeage le concernant en cas de non qualification pour la Ligue des champions en fin de saison.
« Je lisais ces choses avant le match contre Barcelone (en phase de groupes, NDLR), et la même chose avant Porto (en huitième de finale). J’ai l’habitude. Tant qu’ils (les médias) me critiquent moi, et pas mes joueurs, ça me va… Cela fait partie du travail », a-t-il expliqué, tout en admettant: « La situation en championnat n’est pas celle que nous voulions ».
De son côté, le Benfica Lisbonne connaît la pire phase de sa saison et vient d’enchaîner trois défaites. Pour ne rien arranger, les Aigles n’ont jamais battu l’Inter en coupes d’Europe.
Néanmoins, l’entraîneur Roger Schmidt croit en son équipe pour renverser la vapeur. « 2-0, c’est un avantage important quand on affronte une équipe expérimentée, ce sera difficile pour nous, mais si nous marquons en premier, cela peut changer le match », a estimé le coach allemand.  
« Nous aurons besoin de faire un match très équilibré sur le plan tactique, sans oublier d’attaquer », a-t-il ajouté.
Le Benfica Lisbonne n’a plus atteint les demi-finales de la C1 depuis 1990. A l’époque, le jeune Antonio Silva, 19 ans, n’était même pas né, mais cela ne freine pas son ambition. « Dans un club comme Benfica, il n’y a pas d’impossibles (…) le 0-2 est réversible et c’est ce que nous allons essayer de faire demain », a déclaré le défenseur central issu du centre de formation des Aigles.
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