Président de l’Atalanta, Antonio Percassi est un homme d’affaires extrêmement riche, profil fréquent chez les dirigeants de clubs. Moins courant, il a aussi joué plus de 100 matches professionnels sous le maillot de Bergame, qu’il a conduit jusqu’au « Final 8 » de la Ligue des champions.
La carrière sportive d’Antonio Percassi a été courte car il s’imaginait, avec raison, un avenir plus brillant dans le monde des affaires.
Les comptes-rendus de l’époque racontent un défenseur central rugueux, qui disputera sept saisons avec l’Atalanta, dont une en Serie A, pour six matches joués dans l’élite et 110 en tout.
Percassi n’a pas encore 25 ans mais, l’année précédente, il a déjà ouvert un magasin Benetton à Bergame, première pièce de ce qui deviendra un empire.
Il a aussi participé à l’installation en Italie de marques comme Zara, Victoria’s Secret ou Starbucks.
Au total, selon des chiffres de 2017, le groupe gère plus de 1000 magasins, compte plus de 9000 employés partout dans le monde et affiche un chiffre d’affaires annuel supérieur à 800 millions d’euros.
Si son groupe s’est développé bien au-delà des frontières lombardes, le siège est resté à Bergame et Percassi ne s’est jamais éloigné beaucoup de l’Atalanta, dont il avait déjà pris une première fois la présidence entre 1990 et 1994.
« La situation était dramatique mais nous nous étions promis de rendre à Bergame et aux Bergamasques l’Atalanta qu’ils méritent », a-t-il raconté fin juin au quotidien local Eco di Bergamo.
– Guy Roux Bergamasque –
« Avoir mes enfants à mes côtés, qui sont tous amoureux de l’Atalanta, est ce qui a fait la différence entre ma première et ma deuxième présidence. C’est notre histoire, celle d’une famille complètement +atalantina+ », a-t-il expliqué.
Le jour du tirage au sort des quarts de finale de la C1, il avait ainsi parlé de « l’objectif maintien », avant de sourire quand un journaliste lui a rappelé que l’Atalanta était alors non seulement sauvée mais déjà mathématiquement qualifiée pour l’Europe.
« Au stade, nous devons encore intervenir sur deux tribunes puis nous voulons rendre le centre d’entraînement de Zingonia encore plus beau et fonctionnel », a expliqué l’ex-footballeur. « Il y a encore beaucoup à faire », a ajouté l’entrepreneur.
