C1: Barcelone, une crise latente et une direction en sursis

Enlisé dans une crise sans fin depuis janvier dernier, le FC Barcelone doit se reconstruire en allant défier la Juventus Turin sur son terrain mercredi (21h00) lors de la deuxième journée de la Ligue des champions.
« Il n’y a pas de raison de démissionner »: critiqué par une large frange des supporters, joueurs et membres du club, le président du Barça Josep Maria Bartomeu a refusé d’abandonner son poste lundi soir, au sortir d’une réunion sous tension du comité directeur.
Une claque de plus dans cet annus horribilis 2020 pour le Barça et sa direction.
– Lourdement endetté –
Sous le feu de la critique, Bartomeu a également enjoint le gouvernement régional catalan de se prononcer sur la question, pour tenter de trouver un soutien politique en pleine deuxième vague de coronavirus en Espagne.
Un autre coup dur économique pour un club déjà lourdement endetté (200 M d’EUR de manque à gagner depuis le confinement + une dette nette de près de 200 M d’EUR depuis 2019), qui a demandé à ses joueurs de se réunir une nouvelle fois pour négocier une réduction de leurs salaires, et qui a dû se séparer de certains gros salaires cet été (Arthur, Rakitic, Vidal, Suarez…). 
Dans cette tempête, Bartomeu est toujours critiqué pour sa gestion du départ avorté de Lionel Messi. 
« Ce n’est pas possible que les deux parties soient si distantes… Leo en a fait assez pour gagner le droit de prendre une décision. (…) Moi, si j’avais été président (du club), j’aurais agi autrement », a encore taclé le défenseur et véritable porte-parole du vestiaire catalan Gerard Piqué, assurant que cette histoire le met « sur les nerfs ».
La défaite lors du clasico et la méforme de Lionel Messi, d’Antoine Griezmann et de certains cadres dissimulent quelque peu le joli travail entamé par le technicien néerlandais, qui n’hésite pas à lancer les jeunes (Ansu Fati, Pedri, Trincao) aux dépens des stars établies (Griezmann, Dembélé…).
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