Julian Alaphilippe, David Gaudu, Romain Bardet, Guillaume Martin mais aussi l’Australien Jai Hindley et le Colombien Esteban Chaves sont les principales têtes d’affiche des Boucles Drôme-Ardèche qui se disputent samedi et dimanche.
Treize formations seront sur la ligne de départ à Guilherand-Grange, samedi pour l’Ardèche-Classic (168,6 km), gagnée par l’Américain Brandon Mc Nulty et à Étoile-sur-Rhône, dimanche pour la Drôme Classic (191,5 km), remportée par le Danois Jonas Vingegaard, futur vainqueur du Tour de France 2022.
Ces épreuves sont un point de passage important pour les coureurs avant les Strade Bianche, le 4 mars, Paris-Nice (5 au 12 mars) ou Tirreno Adriatico (6-12 mars).
« Nous ne sommes plus en début de saison comme il y a vingt ans mais plutôt dans une phase de test pour ces prochaines courses », souligne auprès de l’AFP Guillaume Delpech, organisateur de l’épreuve.
« Nous avons un bon plateau, une opposition homogène, plus que d’habitude. C’est une satisfaction. Il y a tout pour faire de belles courses mais l’élément météo peut avoir aussi des conséquences sur l’issue des épreuves », ajoute-t-il encore.
Et notamment le vent pour la Drôme Classic, prévue dimanche qui ajoute de la difficulté pour les coureurs. Le mistral, fréquent à cette époque de l’année dans la région, peut contribuer à faire une sélection.
« C’est un élément climatique qui peut chambouler l’ordre des choses. Il faudra se jouer du vent, se placer correctement dans les bordures. Un costaud s’imposera mais il lui faudra une corde de plus à son arc. Samedi, dans des conditions normales de courses, le parcours est assez rude mais les meilleurs devraient être devant », admet Guillaume Delpech.
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