Bleus: à Zagreb pour retrouver l’efficacité, la ferveur et Griezmann

Peu emballante dimanche contre le Portugal (0-0), l’équipe de France défie la Croatie devant plusieurs milliers de supporters à Zagreb, mercredi soir en Ligue des nations, en espérant un réveil du maître à jouer Antoine Griezmann et de son attaque.
S’il n’y a pas eu « beaucoup d’étincelles » au Stade de France, il y aura en tout cas de l’ambiance au stade Maksimir de la capitale croate, où sont attendus 7.000 fervents supporters de l’équipe au damier, « un peu d’hostilité » qui « va faire du bien » aux Bleus, selon leur capitaine Hugo Lloris.
– Modric de retour –
« L’équipe de Croatie est bien plus forte quand il est là », a affirmé Didier Deschamps mardi. « Il n’a pas été Ballon d’Or pour rien, et si la Croatie est arrivée en finale de Coupe du monde, elle le lui doit beaucoup ».
Pour parvenir à ce résultat, il lui faudra rallumer la flamme de son attaque, éteinte contre le Portugal dans le sillage d’Antoine Griezmann, leader offensif incapable de combiner correctement avec Kylian Mbappé.
L’attaquant du FC Barcelone, peu épanoui en Catalogne depuis son arrivée en 2019, n’est pourtant pas du genre à rester sur un échec avec les Bleus, et cela n’a pas échappé à Deschamps, qui a pris soin mardi de rappeler devant la presse les statistiques de « Grizou » en Bleu, à savoir 32 buts et 21 passes décisives. « Ca parle », a martelé « DD ».
En novembre 2019, Griezmann avait éclairé le voyage en Albanie (victoire 2-0) avec un coup franc décisif puis son 30e but en sélection, quelques jours après une prestation plus terne de ses partenaires et de lui-même contre la Moldavie (victoire 2-1). Plus récemment, en septembre, le joueur de 29 ans n’a pas franchement brillé en Suède (victoire 1-0), avant de hausser son niveau face à la Croatie.
A Zagreb, le sélectionneur pourrait être tenté de reconduire une partie de l’équipe qui a défié Cristiano Ronaldo dimanche au Stade de France, même si les joueurs du Bayern Munich ont un match à jouer dès jeudi en club, et ceux du PSG dès vendredi. Car pour lui, ce n’est pas « l’équilibre » qui a péché, ni la qualité des joueurs alignés, mais plutôt l’animation du jeu. Et l’opposition fournie par le Portugal était, à l’entendre, une bonne partie du problème. 
Si l’automne est la saison des tests, le père la victoire n’entend pas pour autant revenir de Zagreb les poches vides.

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