« Biarritz surf gang »: l’insouciance et l’insolence d’une bande de ‘barjes’ des années 80

Ils furent les premiers à vriller à 360 degrés sur les vagues. Et sur la plage. La fête, l’alcool, la drogue, les bastons, l’adrénaline: Les surfeurs de la bande de la Grande Plage de Biarritz ont vécu sans limite leur passion, relatée dans un film au parfum rebelle des années 80.
Le temps a passé mais rien n’a vraiment changé, ils surfent et « s’engueulent » toujours autant ! Michel Larronde, La Mouche, Nabo, Eric Graciet, Kikette, Sammy et Tcheuch ont marqué le surf des années 80 avec insouciance et insolence. 
Les cheveux encore longs pour certains, ils parlent de leurs jeunes années déjantées, se chambrent et se chamaillent joyeusement. Ils s’enflamment en parlant du surf d’aujourd’hui et des piscines à vagues.
La célèbre bande de la Grande Plage, c’est l’histoire d’une jeunesse qui veut vivre sans concession ni carcan. « On était une bande de branleurs comme y en a sur toutes les plages mais à Biarritz la plage est en plein centre ville, ça a tout changé. Et parmi nous, y a eu les meilleurs surfeurs de la génération », poursuit Tcheuch.
Ils ont fait les beaux jours de l’équipe de France des années 80 au début des années 2000. Mais ils étaient ingérables. Leur priorité: faire la fête, sur l’eau et hors de l’eau.
Le film est habilement construit en mélangeant les images Super 8 des gars de la bande, leurs témoignages d’aujourd’hui, un dessin animé très coloré pour parler des moments noirs de leurs histoires, et des interviews des surfeurs rivaux, tels que la star américaine Laird Hamilton (inventeur du surf tracté) ou le triple champion du monde Tom Curren.
Et de l’addiction.
« A l’époque on nous disait : fumez pas le pétard, c’est pas bon. Tu fumes un pétard : comment ça c’est pas bon, tu te fous de ma gueule ?! Et voilà, ça a commencé comme ça », livre Joël Darrigues, dit Nabo. 
« Ce que je cherchais c’était prolonger le plaisir et les sensations que me procurait le surf », explique Nabo dans le film. « Mais regarde Michel, il a trouvé cette adrénaline à Hawaii en surfant des vagues toujours plus grosses ».
Tous sont désormais revenus « au bercail », et vont – presque – tous bien. Ils voyagent toujours, partagent des sessions et rêvent ensemble d’un voyage à Tahiti, pour retrouver leur potes de jeunesse.
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