Après deux ans d’absence, le marathon de Pékin a fait son retour

Quelque 30.000 coureurs, certains le visage recouvert d’un masque, ont pris part dimanche au marathon de Pékin après deux ans d’absence de l’épreuve pour cause de pandémie, malgré un rebond des cas de Covid en Chine.
Drapeau chinois en main, visière ou perruque rose sur la tête, les participants ont pris le départ sur la place Tiananmen, dans une ambiance festive.
Des centaines de curieux étaient présents le long du parcours pour les encourager, sous un temps nuageux et légèrement pollué.
Il s’agissait de la première compétition majeure organisée dans la capitale chinoise depuis les Jeux olympiques d’hiver en février.
« J’ai réalisé mon rêve aujourd’hui », indique à l’AFP Gao Lixiang, qui s’est mis à la course pendant l’épidémie.
« Je cours depuis environ un an maintenant. Je n’ai pas arrêté de me préparer pour ce premier marathon », explique le jeune homme de 31 ans en t-shirt, casquette vissée sur la tête.
« Je suis très enthousiaste parce que de nombreux autres marathons ont été annulés » à cause de la pandémie, s’exclame pour sa part une autre participante, Niu Yaru, une Pékinoise de 34 ans en débardeur noir.
Trois ans après la découverte du Covid-19 à Wuhan (centre), les autorités restent néanmoins soucieuses d’éviter toute propagation du virus.
Seuls des sportifs résidant à Pékin ont pu prendre part au départ, contrairement aux précédentes éditions qui attiraient de nombreux participants étrangers. 
Originaire du Xinjiang (nord-ouest), Anubaike Kuwan s’est imposé en 2 heures, 14 minutes et 34 secondes à l’arrivée au parc olympique.
La dernière édition du marathon de Pékin remontait à 2019. 
– Shanghai en ligne de mire –
L’an dernier, l’épreuve aurait déjà dû faire son retour mais elle avait été annulée à trois mois des JO de Pékin, pour éviter toute flambée de coronavirus.
La Chine poursuit une stricte politique sanitaire contre le Covid, avec des dépistages très réguliers pour la population, des quarantaines obligatoires pour les personnes testées positives ou encore des confinements dès l’apparition de cas.
Le pays asiatique a également très fortement réduit les liaisons internationales depuis 2020, pour limiter les entrées de voyageurs potentiellement vecteurs du virus.
Cette situation vient perturber les ambitions de la Chine qui, des JO à la F1 en passant par les championnats du monde de basket ou d’athlétisme, s’impose depuis deux décennies comme un hôte majeur du sport mondial.
Malgré une inflexible politique du « zéro Covid », le pays enregistre ces derniers jours un nombre de cas positifs au plus haut depuis mai — mais très inférieur au reste du monde. 
Plus de 4.000 cas supplémentaires ont été enregistrés dimanche aux quatre coins du pays, dont 49 à Pékin.
Plusieurs marathons prévus ce mois-ci sont pour le moment maintenus, dont celui de Shanghai le 27 novembre. Il s’agira du premier grand événement sportif organisé dans la ville, depuis son confinement de deux mois au printemps.
bur-sbr/chv/ia

Un des participants au marathon de Pékin brandit un drapeau chinois, le 6 novembre 2022

Un des participants au marathon de Pékin brandit un drapeau chinois, le 6 novembre 2022

Des participants au marathon de Pékin, le premier depuis 2019 en raison de Covid, passent sur la place Tiananmen, le 6 novembre 2022

Des participants au marathon de Pékin, le premier depuis 2019 en raison de Covid, passent sur la place Tiananmen, le 6 novembre 2022

Des participants au marathon de Pékin, le premier depuis 2019 en raison de Covid, passent sur la place Tiananmen,  le 6 novembre 2022

Des participants au marathon de Pékin, le premier depuis 2019 en raison de Covid, passent sur la place Tiananmen, le 6 novembre 2022

Le marathon de Pékin, pour sa première édition après deux ans d'arrêt dû au Covid, le 5 novembre 2022

Le marathon de Pékin, pour sa première édition après deux ans d’arrêt dû au Covid, le 5 novembre 2022

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